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COVID-19 : la deuxième vague dans la zone euro pose une menace pour le marché pétrolier du Kazakhstan, selon les estimations de la Banque mondiale

19 Février 2021 15:00 (UTC+01:00)
COVID-19 : la deuxième vague dans la zone euro pose une menace pour le marché pétrolier du Kazakhstan, selon les estimations de la Banque mondiale
COVID-19 : la deuxième vague dans la zone euro pose une menace pour le marché pétrolier du Kazakhstan, selon les estimations de la Banque mondiale

Paris / Lagazetteaz

L’épidémie de COVID-19 a porté un coup à la demande dans les principales économies partenaires du Kazakhstan, a communiqué la Banque mondiale (BM).

Comme indiqué, la pandémie de COVID-19 a frappé durement les principaux partenaires commerciaux du Kazakhstan avec une forte baisse de la demande, interrompant les marchés des matières premières et les chaînes d'approvisionnement. Après avoir chuté de 11,8% au deuxième trimestre, le PIB de la zone euro a connu une activité soutenue avec une croissance de 12,6% au troisième trimestre, car de nombreux pays membres ont levé les restrictions liées à la pandémie.

« Mais la récente augmentation du nombre de cas et la réintroduction des mesures de confinement strictes ont ralenti le cadence de la reprise. Un soutien politique fort et une accélération des investissements dans les infrastructures ont fait augmenter la production industrielle en Chine, et l'activité s'est normalisée plus rapidement que prévu. Le PIB de la Chine a augmenté de 3,2% au deuxième trimestre 2020, avec une trajectoire de reprise beaucoup plus forte au cours des trimestres suivants que pour les autres destinations d'exportation », selon la source.

Le PIB de la Russie s'est contracté de 8% au deuxième trimestre 2020 dans un contexte extérieur déjà faible et des restrictions qui ont entravé l'activité intérieure, a ajouté la Banque mondiale.

Si la croissance en Russie a commencé à rebondir progressivement récemment, grâce à une politique monétaire accommodante et à l'assouplissement des règles fiscales, elle devrait être lente en raison de la baisse des prix du pétrole et du respect des réductions de la production de pétrole de l'OPEP+. Le marché mondial du pétrole a été affecté par la combinaison d'une demande plus faible, déclenchée par la pandémie, et d'une augmentation de l'offre de pétrole.

« Les restrictions et les confinements à travers le monde pour endiguer la propagation du virus ont entraîné une forte baisse des voyages et des transports, qui représentent les deux tiers de la consommation de pétrole. Le prix du pétrole a plongé en mars 2020 pour atteindre son plus bas niveau en 17 ans, soit environ 25 dollars le baril. Pour rééquilibrer le marché en réponse à l'effondrement de la demande, les pays partenaires de l'OPEP+, qui produisent ensemble plus de la moitié du brut mondial, ont accepté de réduire leur production.

La consommation mondiale s'est également redressée après avoir atteint son niveau le plus bas au deuxième trimestre de 2020. Après une chute précipitée de mars à avril dans le sillage de la COVID-19, les prix du pétrole ont rebondi et retrouvé leurs niveaux antérieurs. Les récentes nouvelles positives concernant le développement de vaccins et l'espoir d'une reprise de la demande dans les secteurs des voyages et des industries à forte intensité énergétique ont contribué à soutenir les prix du pétrole.

Toutefois, une deuxième vague de coronavirus et les confinements dans les pays de la zone euro, pose toujours une menace pour le principal marché d'exportation du Kazakhstan. La demande de pétrole devrait chuter de 8,6% en 2020, soit la plus forte baisse jamais enregistrée », a estimé la BM.

Texte par Nargiz Sadikhova

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