PAPOYAN : LE MOMENT EST PROPICE A L’OUVERTURE DE LA FRONTIERE TERRESTRE ENTRE L’ARMENIE ET L’AZERBAÏDJAN
Paris / La Gazette
Le ministre arménien de l’Économie, Gevorg Papoyan, a déclaré que les tarifs initiaux appliqués au transit de marchandises en provenance d’Azerbaïdjan vers l’Arménie via les chemins de fer géorgiens restent relativement élevés et peu compétitifs, tout en soulignant que les négociations se poursuivent.
Selon caliber.az, qui cite les médias arméniens, le ministre a précisé que ces discussions concernent principalement, d’un côté, la compagnie des chemins de fer géorgiens, et de l’autre, les entreprises important notamment des céréales ou du carburant.
« Naturellement, ces parties doivent négocier entre elles et trouver la solution la plus optimale », a indiqué Gevorg Papoyan, ajoutant que ce dossier ne relève pas directement de ses compétences.
Abordant également la question des tarifs de transit ferroviaire en Géorgie, le Premier ministre Nikol Pachinian a estimé que si ce problème n’était pas résolu, il serait logique que les acteurs économiques recherchent des alternatives pour assurer l’importation et l’exportation des marchandises.
Dans ce contexte, Gevorg Papoyan a mis en avant l’opportunité d’une ouverture de la frontière terrestre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
« À mon avis, c’est actuellement un moment très approprié pour ouvrir la frontière terrestre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, afin que les marchandises arrivant par voie ferroviaire jusqu’à la frontière arménienne puissent ensuite être transférées de manière multimodale vers des camions et acheminées à travers la frontière terrestre arméno-azerbaïdjanaise », a-t-il souligné.
Le ministre a également exprimé sa conviction qu’aucun obstacle sérieux n’existe de part et d’autre pour la mise en œuvre d’une telle initiative. « Je pense que ni en Arménie ni en Azerbaïdjan il n’y a de circonstances empêchant cela. À mon avis, le milieu des affaires est également prêt », a-t-il conclu.
Ces déclarations interviennent dans un contexte de recherche de solutions pragmatiques visant à améliorer la connectivité régionale, réduire les coûts logistiques et stimuler les échanges économiques dans le Caucase du Sud.
