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Paris / Lagazetteaz

Le gaz pour le Corridor gazier Sud pourrait provenir d'Israël et du Turkménistan à l'avenir, a indiqué Elshad Nasirov, vice-président en charge des investissements et du marketing de la compagnie pétrolière nationale de la République d'Azerbaïdjan (SOCAR), lors d'un webinaire du groupe de réflexion américain Atlantic Council.

« À ce stade, la SOCAR vise à pénétrer des marchés supplémentaires et à faire transiter du gaz provenant de sources supplémentaires, ainsi qu'à développer les ressources gazières de l'Azerbaïdjan. Nous sommes prêts à faire transiter du gaz provenant de multiples sources », a-t-il noté.

M. Nasirov a fait remarquer que le budget final du Corridor gazier Sud était de 33 milliards de dollars, ce qui est nettement inférieur au coût initial du projet de 45 milliards de dollars.

Selon lui, à l'avenir, des ressources gazières supplémentaires pourront provenir à la fois de l'Azerbaïdjan et du Turkménistan par le biais du Corridor gazier Sud : « La nouvelle étape de la coopération avec le Turkménistan après la signature du mémorandum d’accord sur l’exploration, le développement et l’appropriation des ressources d’hydrocarbures du gisement « Dustluq » dans la mer Caspienne ouvrira davantage de possibilités pour relier le gaz d'Asie centrale au Corridor gazier Sud ».

Le vice-président a en outre précisé qu'à l'avenir, Israël pourrait également devenir une source de gaz qui sera transporté via le Corridor Gazier Sud.

Il convient de noter que la livraison du gaz azerbaïdjanais vers l'Europe via le gazoduc transadriatique (TAP) a été lancé pour la première fois le 31 décembre 2020.

Ainsi, l'Azerbaïdjan, qui a désormais un accès direct au marché européen du gaz, qui est le plus grand importateur de gaz naturel au monde, a diversifié ses possibilités d'exportation.

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Texte par Leman Zeynalova