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Paris / La Gazette

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) tente de dissiper tous les doutes en prenant des mesures concernant le programme nucléaire iranien, a déclaré Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique.

M. Grossi a fait cette remarque lors d'une conférence de presse conjointe avec le vice-président iranien et président de l'Organisation de l'énergie atomique, Mohammad Eslami, à Ispahan.

Selon lui, l'AIEA est déterminée à aller dans la bonne direction avec l'Iran.

"L'AIEA devrait coopérer avec l'Iran pour revenir sur la bonne voie. L'AIEA tente de simplifier le processus de retour au plan d'action global conjoint ou à d'autres documents intéressant l'Iran", a-t-il ajouté.

Il a souligné que l'AIEA est consciente des étapes nécessaires et qu'elle les coordonne.

M. Grossi a en outre insisté que les intérêts régionaux et la sécurité sont des questions importantes pour l'AIEA.

"L'AIEA ne cherche pas à conclure un nouvel accord avec l'Iran. Le document de mars reflète la coopération entre les deux parties. Ce document a le potentiel de résoudre les questions en suspens entre les deux parties", a-t-il estimé.

La première conférence internationale sur la science et la technologie nucléaires (International Conference on Nuclear and Technology) s'est ouverte le 6 mai à Ispahan, en Iran. Les plus hauts responsables iraniens ont participé à la conférence. Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossini, s'est également rendu en Iran pour assister à la conférence.

En mars 2023, l'Iran et l'AIEA ont conclu un accord et publié une déclaration à ce sujet. Selon cet accord, la coopération de l'Iran avec l'AIEA s'inscrit dans le cadre de la Convention de non-prolifération nucléaire (TNP) et des garanties, et les parties doivent coopérer en ce qui concerne les allégations relatives à l'existence d'armes nucléaires enrichies. Les substances d'uranium sont associées au programme nucléaire iranien.