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LE COMMERCE MONDIAL NE PROGRESSERA QUE DE 0,8 %, SELON LES PRÉVISIONS DE L'OMC

7 Octobre 2023 16:05 (UTC+01:00)
LE COMMERCE MONDIAL NE PROGRESSERA QUE DE 0,8 %, SELON LES PRÉVISIONS DE L'OMC
LE COMMERCE MONDIAL NE PROGRESSERA QUE DE 0,8 %, SELON LES PRÉVISIONS DE L'OMC

Paris / La Gazette

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) a prédit que la croissance du commerce mondial sera nettement inférieure aux prévisions cette année, en raison de l'inflation persistante, des taux d'intérêt élevés et de la guerre en Ukraine qui pèsent sur les économies du monde entier.

Les tensions sur le vaste marché immobilier chinois ont également incité l'OMC à réduire ses prévisions de croissance du commerce à seulement 0,8 % cette année, soit moins de la moitié de l'augmentation qu'elle avait précédemment prévue.

"Le ralentissement du commerce prévu pour 2023 est préoccupant en raison de ses conséquences négatives sur le niveau de vie des populations du monde entier", a estimé Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l'OMC.

"La croissance de 3,3 % prévue pour 2024 reste pratiquement inchangée par rapport à l'estimation précédente de 3,2 %", a-t-elle expliqué.

L'OMC prévoit que le PIB mondial réel augmentera de 2,6 % aux taux de change du marché cette année et de 2,5 % en 2024.

"L'effondrement continu du commerce des marchandises qui a commencé au quatrième trimestre de 2022 a conduit les économistes de l'OMC à revoir à la baisse leurs projections commerciales pour l'année en cours tout en maintenant des perspectives plus positives pour 2024", a ajouté l'organisation basée à Genève.

"La croissance positive du volume des exportations et des importations devrait reprendre en 2024, mais nous devons rester vigilants", a exhorté Ralph Ossa, économiste en chef de l'OMC.

Les secteurs les plus sensibles aux cycles économiques devraient se stabiliser et rebondir à mesure que l'inflation se modère et que les taux d'intérêt commencent à baisser.

"Les causes exactes du ralentissement ne sont pas claires, mais l'inflation, les taux d'intérêt élevés, l'appréciation du dollar américain et les tensions géopolitiques sont autant d'éléments qui y contribuent", a précisé l'organisation commerciale.

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