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Paris / Lagazetteaz

Le Centre International du Mugham de Bakou a consacré une autre édition du projet « Trésor musical du Karabagh » à l'un des plus brillants représentants de l'Art du mugham de la seconde moitié du XIXe siècle, Mashadi Mammad Farzaliyev.

Mashadi Mammad Farzaliyev est né en 1872 à Choucha, désormais capitale azerbaïdjanaise de la culture. Il a reçu une éducation musicale à l'école de musique de Harrat Gulu à Choucha. Il s'est ensuite installé à Gandja et de là à Tbilissi. Il a également vécu à Batumi, Vladikavkaz et Istanbul. En tant que khanendé, il participe à divers événements et festivals folkloriques. Il devient célèbre en tant que chanteur exceptionnel en Transcaucasie, en Asie centrale, en Turquie et même dans certains pays européens.

L'interprétation du mugham « Shushter » (Şüştər) de Mashadi Mammad Farzaliyev était considérée comme totalement inégalée. En 1923, il s'installe à Gandja sur l'insistance de Mashadi Jamil Amirov et commence à enseigner le mugham dans son école. En 1926, il commence sa tournée en Russie, en Pologne, en Allemagne, en France, en Belgique, en Angleterre, en Autriche, en Roumanie, en Turquie et en Iran. Il passe les dernières années de sa vie à Istanbul, où il est mort en 1962.

Dans le cadre de son projet « Unudulmayanlar » (Les Inoubliables), le Centre international du Mugham de Bakou a commencé à rechercher la tombe du khanendé, située à Istanbul, ainsi que ses archives. Les recherches ont permis de découvrir qu'un groupe appelé « Azeri musik heyeti », qui jouait de la musique azerbaïdjanaise et des mughams et dont le chef était Farzaliyev, connu en Turquie sous le nom de Mehmet Ferzali, fonctionnait à Istanbul. La recherche a également permis de trouver trois enregistrements de dossiers effectués par Mashadi Mammad Farzaliyev. Les travaux de recherche sont en cours.

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