Une année s'est écoulée depuis le jour où l'Arménie a soumis la ville azerbaïdjanaise de Ganja à des tirs de missiles
Paris / Lagazetteaz
Le bombardement par l'Arménie de la ville azerbaïdjanaise de Ganja (située loin de la zone où se sont déroulées les hostilités arméno-azerbaïdjanaises) avec des missiles balistiques ne doit pas rester impuni, a écrit le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Jeyhun Bayramov, sur son compte Twitter.
« Une année s'est écoulée depuis le jour où l'Arménie a soumis la deuxième plus grande ville d'Azerbaïdjan, Ganja, à des tirs de missiles. Ce crime inhumain ne doit pas rester impuni. Nous rendons hommage à la mémoire des victimes des crimes commis par l'Arménie avec une profonde tristesse », indique la publication du chef de la diplomatie azerbaïdjanaise.
Pendant la deuxième guerre du Karabagh (de fin septembre à début novembre 2020), l'Arménie a soumis Ganja, Barda, Yevlakh, Beylagan, Tartar, Gabala, Goranboy, Aghjabadi, Khizi et d'autres villes et districts d'Azerbaïdjan à des tirs de missiles et d'artillerie.
À la suite de l'agression militaire de l'Arménie, 93 civils azerbaïdjanais ont été tués, dont 12 enfants et 27 femmes. 454 personnes ont été blessées, dont 35 enfants. Quelque 181 enfants ont perdu l’un de leurs parents, cinq enfants ont perdu leurs deux parents, une famille a été complètement décimée. Au total, 12 292 bâtiments résidentiels et non résidentiels et 288 véhicules ont été endommagés.
Un dossier pénal a été ouvert pour la mort de chaque civil en Azerbaïdjan causée par la terreur arménienne, et des appels ont été lancés aux tribunaux et organisations internationales.
