Le Ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères : l'Arménie doit tirer les leçons du passé et de l'histoire
Paris / Lagazetteaz
L'Arménie doit tirer les leçons du passé et de l'histoire, a déclaré la porte-parole du Ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Leyla Abdullayeva, commentant une déclaration du vice-Premier ministre arménien Tigran Avinyan selon laquelle « il n'y aura pas de traité de paix [entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan] tant que la question du statut du Karabagh ne sera pas résolue ».
« Apparemment, Avinyan a oublié que les élections sont derrière nous, et qu'aujourd'hui il faut s'occuper non pas de populisme, mais d'actes réels. En général, les déclarations des officiels arméniens, qui ne coïncident pas avec la nouvelle réalité qui a émergé dans la région, sont principalement dirigées contre l'Arménie elle-même. Le meilleur moyen de parvenir à la paix, à la sécurité et au progrès dans la région est la normalisation des relations fondée sur le respect et l'observation des principes du droit international. C'est une position que l'Azerbaïdjan a toujours démontrée », a indiqué Mme Abdullayeva.
Selon la porte-parole, après avoir éliminé le facteur d'occupation de ses territoires, l'Azerbaïdjan a déclaré qu'il était prêt à normaliser les relations avec l'Arménie, et a soutenu les initiatives de nouvelle coopération.
« C'est parce que l'Azerbaïdjan est un partisan de la construction, et non de la destruction.
Quant aux références à la "question du statut", l'Azerbaïdjan a déclaré sa position à plusieurs reprises et à un haut niveau.
Dans son discours du 14 juillet, le chef de notre État a souligné une fois de plus qu'il n'y a pas d'unité territoriale appelée Haut-Karabagh sur le territoire de l'Azerbaïdjan. Il n'y a pas de Haut-Karabgh, il y a le Karabagh. Sur la base du décret présidentiel signé le 7 juillet dernier, la zone économique du Karabagh a été créée. Elle réunit les districts liés au Karabagh », a-t-elle souligné.
Dans le même temps, selon Mme Abdullayeva, certains représentants étrangers font des déclarations similaires à celle du vice-Premier ministre arménien.
« Ce qui est regrettable, c'est que les promesses vides et les illusions exprimées par ces personnes n'apporteront aucun avantage à l'Arménie. Cette dernière doit s'en rendre compte et tirer les leçons du passé et de l'histoire », a poursuivi la porte-parole du Ministère azerbaïdjanais des Aiffaires étrangères..
