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L'EX-PRÉSIDENT FRANÇAIS, NICOLAS SARKOZY, PERD SON APPEL CONTRE SA CONDAMNATION À TROIS ANS DE PRISON

17 Mai 2023 13:28 (UTC+01:00)
L'EX-PRÉSIDENT FRANÇAIS, NICOLAS SARKOZY, PERD SON APPEL CONTRE SA CONDAMNATION À TROIS ANS DE PRISON
L'EX-PRÉSIDENT FRANÇAIS, NICOLAS SARKOZY, PERD SON APPEL CONTRE SA CONDAMNATION À TROIS ANS DE PRISON

Paris / La Gazette

L'ancien président français Nicolas Sarkozy a perdu son appel contre sa condamnation à une peine de prison pour corruptio

La cour d'appel de Paris a toutefois décidé qu'il pourrait purger sa peine chez lui en portant un bracelet électronique au lieu d'aller en prison.

En 2021, M. Sarkozy a été condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis, pour avoir tenté d'influencer un juge dans une affaire distincte.

Âgé de 68 ans, il est le premier ancien président français à être condamné à une peine privative de liberté.

À la suite de la décision de mercredi, l'avocate de M. Sarkozy a déclaré qu'elle déposerait un nouveau recours devant la Cour de cassation, l'une des plus hautes juridictions françaises.

« Nicolas Sarkozy est innocent », a estimé Me Jacqueline Laffont. « Nous irons jusqu'au bout ».

L'ancien président a été reconnu coupable d'avoir tenté d'obtenir des informations sur une affaire en 2014 - après avoir quitté ses fonctions - en suggérant qu'il pourrait obtenir un poste prestigieux pour le juge.

Il a été interdit d'exercer une fonction publique pendant trois ans.

Il s'agit de l'une des nombreuses affaires de corruption impliquant M. Sarkozy, qui nie tout acte répréhensible.

Au début du mois, les procureurs ont demandé qu'il soit jugé pour des allégations selon lesquelles le gouvernement libyen aurait illégalement contribué à sa candidature à l'élection présidentielle de 2007. Mais ce sont les juges d'instruction qui ont le dernier mot sur l'opportunité d'un procès.

Nicolas Sarkozy a effectué un mandat présidentiel de cinq ans, jusqu'en 2014. Il a adopté des politiques anti-immigration sévères et a cherché à réformer l'économie française au cours d'une présidence assombrie par la crise financière mondiale.

Ses détracteurs l'ont surnommé « bling-bling », estimant que son style de leadership était trop effronté, trop axé sur la célébrité et trop hyperactif pour un rôle imprégné de tradition et de grandeur.

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