LA DOCTRINE DU PROGRAMME NUCLÉAIRE IRANIEN RESTE INCHANGÉE, DÉCLARE TÉHÉRAN
Paris / La Gazette
Il n'y a pas eu et il n'y a pas de changement dans la doctrine de l'Iran concernant son programme nucléaire, a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, lors d'une conférence de presse qui s'est tenue à Téhéran le 13 mai.
Selon lui, la position de l'Iran sur les armes de destruction massive a été officiellement énoncée à de nombreuses reprises. "Les armes de destruction massive sont considérées comme une menace pour l'humanité. Elles n'ont pas leur place dans la doctrine de défense militaire de l'Iran".
Saluant la récente visite en Iran du directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, le porte-parole du ministère iranien a exprimé l'espoir que la coopération constructive entre son pays et l'agence se poursuive, en tenant compte du principe de neutralité de l'AIEA.
"Les négociations entre l'Iran et l'Agence pour résoudre les questions en suspens sont en cours. Lors de la visite de M. Grossi en Iran, les deux parties ont convenu de poursuivre les consultations. La coopération entre les deux parties progresse et le directeur général de l'AIEA prend des mesures sur les questions techniques. Cependant, s'il y a des objectifs politiques, les questions techniques sont mises de côté et cessent d'être abordées", a expliqué M. Kanani.
La première conférence internationale sur la science et la technologie nucléaires, d'une durée de trois jours, s'est tenue à Ispahan, en Iran, du 6 au 8 mai. De hauts responsables iraniens y ont assisté. Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, s'est également rendu en Iran pour participer à la conférence.
Il convient de noter que l'AIEA et l'Iran ont conclu un accord en mars de l'année dernière (2023) et en ont défini les termes. Selon cet accord, la coopération de l'Iran avec l'AIEA s'inscrit dans le cadre de la Convention sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et de la protection (garanties), et les parties doivent coopérer sur les allégations d'existence de substances d'uranium enrichi en rapport avec le programme nucléaire iranien.
