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L’AZERBAÏDJAN, LA GEORGIE, LE TURKMENISTAN ET LA ROUMANIE VONT SIGNER UN ACCORD SUR LE CORRIDOR CASPIENNE–MER NOIRE

27 Novembre 2025 13:30 (UTC+01:00)
L’AZERBAÏDJAN, LA GEORGIE, LE TURKMENISTAN ET LA ROUMANIE VONT SIGNER UN ACCORD SUR LE CORRIDOR CASPIENNE–MER NOIRE
L’AZERBAÏDJAN, LA GEORGIE, LE TURKMENISTAN ET LA ROUMANIE VONT SIGNER UN ACCORD SUR LE CORRIDOR CASPIENNE–MER NOIRE

La Géorgie, l’Azerbaïdjan, le Turkménistan et la Roumanie s’apprêtent à signer un accord portant sur la création d’un nouveau corridor de transport international.

Selon Trend, qui cite le ministère géorgien de l’Économie, l’annonce a été faite par la ministre de l’Économie et du Développement durable, Mariam Kvrivishvili, lors du deuxième Forum des investisseurs consacré aux corridors de transport transcaspien et à la connectivité, organisé à Tachkent.

La ministre a indiqué que l’accord, dont la signature est prévue pour décembre, devrait marquer une avancée notable dans la mise en place d’un itinéraire reliant la mer Caspienne à la mer Noire.

M. Kvrivishvili a souligné que cette initiative permettra de créer un corridor multimodal reliant la région caspienne à l’Union européenne, d’améliorer la connectivité régionale, de diversifier les routes et de renforcer les échanges.

Elle a également rappelé que, d’ici 2026, la Géorgie concentre ses priorités sur plusieurs projets stratégiques : l’achèvement du port en eaux profondes d’Anaklia, la modernisation du parc de locomotives et de wagons, la finalisation de la ligne ferroviaire Bakou–Tbilissi–Kars (BTK), ainsi que la mise en place de services numériques intégrés pour les secteurs public et privé. Ces mesures devraient considérablement accroître la capacité de transport, améliorer l’efficacité et réduire de 30 % les délais du fret ferroviaire à travers le pays.

« Un financement coordonné est indispensable pour libérer pleinement le potentiel logistique de l’Asie centrale, de la région caspienne, du Caucase du Sud et de la mer Noire », a déclaré la ministre.

Elle a ajouté que la Géorgie prévoit d’investir sept milliards de dollars dans de grands projets de transport, de logistique et d’infrastructures d’ici 2032.

M. Kvrivishvili a conclu en affirmant que la réalisation de ces objectifs nécessitera non seulement la participation d’institutions financières internationales, avec leur expertise et leurs capitaux à long terme, mais aussi un engagement accru du secteur privé : « Seul un partenariat coordonné entre acteurs publics et privés permettra de développer des réseaux modernes, efficaces et durables, répondant aux besoins de l’économie mondiale contemporaine. »

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