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SAUDI ARAMCO AUGMENTE LE TRANSPORT DE PÉTROLE ET DE PRODUITS PÉTROLIERS PAR LA MER ROUGE

28 Janvier 2024 09:51 (UTC+01:00)
SAUDI ARAMCO AUGMENTE LE TRANSPORT DE PÉTROLE ET DE PRODUITS PÉTROLIERS PAR LA MER ROUGE
SAUDI ARAMCO AUGMENTE LE TRANSPORT DE PÉTROLE ET DE PRODUITS PÉTROLIERS PAR LA MER ROUGE

Paris / La Gazette

Le géant du pétrole saoudien, Saudi Aramco, la plus grande compagnie pétrolière au monde, continuera à transporter du pétrole et du carburant par le sud de la mer Rouge.

"Nous naviguons en mer Rouge avec nos cargaisons de pétrole et de produits pétroliers, nous estimons que les risques associés sont gérables", a déclaré le porte-parole de la compagnie.

La décision d'Aramco contraste avec celle de plusieurs autres propriétaires de pétroliers qui ont renoncé à des traversées en mer Rouge à la suite des frappes aériennes américaines et britanniques contre des cibles houthies.

L'Arabie saoudite a exhorté les États-Unis et la Grande-Bretagne à faire preuve de retenue et à poursuivre les pourparlers de paix avec les Houthis.

Les données de suivi des navires, consultées par Bloomberg, indiquent qu'au cours de la première quinzaine de janvier, Saudi Aramco a expédié vers l'Europe autant de pétrole depuis son terminal de la mer Rouge à Yanbu qu'au cours de tout le mois de décembre 2023.

Les Saoudiens trouvent difficile d'abandonner les livraisons via la mer Rouge, car une grande partie de l'infrastructure du royaume dépend de cette route. La situation difficile en mer Rouge a déjà entraîné une réduction de 20 % du commerce mondial.

Le 12 janvier, des cibles associées au mouvement Ansar Allah dans plusieurs villes du Yémen, dont Sanaa et Hodeidah, ont fait l'objet d'une frappe conjointe de la part d'avions, de navires et de sous-marins américains et britanniques. Le président américain Joe Biden a attribué l'attaque directement aux assauts sans précédent des Houthis dans la mer Rouge. L'administration américaine a précisé que les frappes visaient des sites de lancement de roquettes et de drones, ainsi que des stations radar contrôlées par les rebelles houthis. Par la suite, les États-Unis n'ont cessé de cibler les lanceurs de missiles houthis au Yémen. Malgré cela, le Royaume-Uni a annoncé qu'il n'avait pas l'intention de mener d'autres frappes à la suite de l'opération du 12 janvier.

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