LE PRÉSIDENT IRANIEN FUSTIGE LES ÉTATS-UNIS POUR LEUR "SOUTIEN" À ISRAËL
Paris / La Gazette
Le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré que les États-Unis jouaient le rôle le plus important en aidant Israël à survivre.
"Les États-Unis jouent le rôle le plus important à la fois en aidant à la survie du régime sioniste et en l'armant et en le soutenant dans son massacre des femmes et des enfants palestiniens", a accusé M. Raïssi le 12 novembre, a rapporté l'agence de presse Mehr.
M. Raïssi s'est adressé aux journalistes à Téhéran, à son retour d'un sommet extraordinaire conjoint de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et de la Ligue arabe à Riyad, en Arabie saoudite.
Il a également qualifié les États-Unis de "principal coupable des crimes commis par Israël à Gaza". Il a ajouté que depuis la victoire de la révolution islamique, l'Iran a des vues très claires sur les droits du peuple palestinien et considère Israël comme un régime factice et usurpateur sans identité.
M. Raïssi a indiqué qu'expliquer le point de vue de l'Iran sur la question de la Palestine et exposer les différents aspects des "crimes sionistes contre l'humanité ainsi que des crimes de guerre et du génocide" dans la bande de Gaza assiégée constituaient d'autres objectifs importants de sa participation au sommet de Riyad.
Il a également évoqué les dix propositions et solutions que l'Iran a présentées lors du sommet pour montrer la voie à suivre pour sortir de la crise actuelle à Gaza.
"Lors de ce sommet, contrairement à la solution à deux États proposée par certaines parties sur l'avenir de la Palestine, nous avons proposé une solution totalement démocratique basée sur le fait que tous les Palestiniens, y compris les musulmans, les chrétiens et les juifs, votent (par le biais d'un référendum) pour déterminer leur sort", a-t-il évoqué.
M. Raïssi a déclaré précédemment que les États-Unis avaient entravé le cessez-le-feu à Gaza à l'ONU et qu'ils étaient responsables de l'absence de consensus lors du sommet de paix du Caire du 21 octobre, ajoutant que le monde devrait voir les États-Unis "sous leur vrai jour".
