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FRANCE : LES COMPAGNIES AÉRIENNES PRIÉES DE SUPPRIMER UN VOL SUR DEUX VENDREDI

14 Septembre 2022 00:17 (UTC+01:00)
FRANCE : LES COMPAGNIES AÉRIENNES PRIÉES DE SUPPRIMER UN VOL SUR DEUX VENDREDI
FRANCE : LES COMPAGNIES AÉRIENNES PRIÉES DE SUPPRIMER UN VOL SUR DEUX VENDREDI

Paris / La Gazette

La direction générale de l'Aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols de 50% vendredi afin de faire face à une grève des contrôleurs aériens.

La Direction générale de l'Aviation civile (DGAC) française a demandé mardi aux compagnies aériennes de renoncer à un vol sur deux vendredi, à la suite d'un préavis de grève d'un syndicat de contrôleurs aériens réclamant notamment des hausses de salaires.

Ce préavis a été lancé par le SNCTA (Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien, majoritaire), a précisé dans un communiqué l'administration, exhortant les compagnies à « réduire leur programme de vols de 50% pour cette journée du vendredi 16 septembre en France métropolitaine et Outre-mer ».

Des annulations de vols et des retards importants à prévoir

Malgré la mise en place d'un service minimum et la réduction préventive du trafic demandée, « des annulations de vols et des retards significatifs sont à prévoir sur l'ensemble du territoire », a prévenu la DGAC. Elle a donc invité « les passagers qui le peuvent à reporter leur voyage et à s'informer auprès de leur compagnie aérienne pour connaître l'état de leur vol ».

Cette grève pourrait avoir aussi des répercussions sur l'ensemble du trafic aérien européen. L'administration a indiqué travailler "avec le gestionnaire du réseau européen (Eurocontrol) afin de proposer aux compagnies aériennes des mesures de contournement de l'espace aérien national".

Le syndicat inquiet au sujet de l'inflation et des recrutements

Le SNCTA, syndicat majoritaire chez les contrôleurs aériens, a souligné pour sa part avoir décidé de ce mouvement pour manifester son inquiétude "au sujet du niveau actuel de l'inflation ainsi que des recrutements à venir".

« Alors que le projet de loi de finances 2023, en cours d'élaboration, arrive devant le Parlement en octobre, l'absence de garanties de la DGAC et des pouvoirs publics est inacceptable », a ajouté le syndicat, dans un communiqué publié sur son site internet.

(AFP)

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