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Karabagh: L'Azerbaïdjan prévoit d'allouer 1,2 milliard de dollars à la restauration de ses territoires libérés en 2022

30 Octobre 2021 12:17 (UTC+01:00)
Karabagh: L'Azerbaïdjan prévoit d'allouer 1,2 milliard de dollars à la restauration de ses territoires libérés en 2022
Karabagh: L'Azerbaïdjan prévoit d'allouer 1,2 milliard de dollars à la restauration de ses territoires libérés en 2022

Paris / Lagazetteaz

L'Azerbaïdjan prévoit d'allouer 2,2 milliards de manats (1,2 milliard de dollars) à la reconstruction de ses territoires libérés en 2022, indique dans le projet de loi « Sur le budget d'État de l'Azerbaïdjan pour 2022 » publié dans la presse officielle.

Ainsi, les dépenses augmenteront par rapport aux 2 milliards de manats (1,1 milliard de dollars) prévus dans le budget de l'État pour 2021.

Les recettes du budget d'État de l'Azerbaïdjan en 2022 devraient s'élever à environ 26,82 milliards de manats (15,7 milliards de dollars), soit une augmentation de 5,4% par rapport à 2021.

Les dépenses du budget de l'État devraient s'élever à 29,89 milliards de manats (17,5 milliards de dollars), soit une augmentation de 4,7% par rapport aux dépenses envisagées en 2021.

Ainsi, le déficit budgétaire sera d'un peu plus de 3,06 milliards de manats (1,8 milliard de dollars), soit 1,7 % de moins que dans le budget de l'État pour 2021.

Depuis la victoire de l'Azerbaïdjan dans la seconde guerre du Karabagh, un certain nombre de projets d'infrastructure ont été entrepris par ce pays, notamment une nouvelle route menant à la ville de Choucha, construite en huit mois seulement.

Deux hôtels ont été rénovés et sont prêts à accueillir des clients et un aéroport international vient d'être inauguré à Fuzouli.

L'objectif est de réintégrer les territoires nouvellement reconquis dans l'Azerbaïdjan proprement dit, notamment en les reconnectant aux réseaux électriques azerbaïdjanais.

Des villes « intelligentes » basées sur les énergies renouvelables sont prévues, et des investissements étrangers, tels que ceux de la compagnie pétrolière et gazière britannique BP, devraient contribuer à la construction des infrastructures.

Le développement a toutefois été entravé par la présence de mines terrestres et des munitions non explosées, qui risquaient de mettre en danger la vie des ouvriers sur place. Les travaux de déminage avancent cependant à grande vitesse, grâce à l'Agence National de déminage et à l'aide, notamment de la Commission nationale française pour l'élimination des mines antipersonnel (CNEMA).

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