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La revue économique de la Banque mondiale fait des prévisions sur l'économie de la Géorgie pour 2021

1 Avril 2021 07:30 (UTC+01:00)
La revue économique de la Banque mondiale fait des prévisions sur l'économie de la Géorgie pour 2021
La revue économique de la Banque mondiale fait des prévisions sur l'économie de la Géorgie pour 2021

Paris / Lagazetteaz

L'économie de la Géorgie devrait se redresser en 2021, avec une croissance de 4%, indique le rapport « Economic Review of Europe and Central Asia » de la Banque mondiale (BM).

« La reprise sera soutenue par des mesures de relance budgétaire sous la forme d'une accélération des dépenses d'investissement, de reports d'impôts, de remboursements accélérés de TVA et d'un soutien ciblé aux entreprises les plus touchées, ainsi que par une augmentation des dépenses sociales. Le déficit budgétaire devrait rester élevé, à environ 7% du PIB en 2021 », selon le rapport.

La Banque mondiale a déclaré que le déficit extérieur devrait se réduire en 2021 par rapport à 2020 : « Il restera néanmoins élevé, à environ 11% du PIB, car le secteur des services se redresse progressivement et les flux d'importation augmentent en fonction du raffermissement de l'activité économique », lit-on dans le rapport.

Le rapport note en outre que le rythme de la reprise au-delà de 2021 dépendra du déploiement des vaccins anti-COVID-19 et du rétablissement du commerce et des investissements internationaux. Selon un scénario de base dans lequel aucune troisième vague d'infections ne se matérialise et une part importante de la population est vaccinée d'ici 2022, la croissance économique pourrait remonter à 5% en 2022 et 2023.

« Le scénario de base prévoit que le déficit budgétaire se réduira pour atteindre les niveaux prescrits par la règle budgétaire (3% du PIB) d'ici 2023. L'impact de la pandémie sur la pauvreté et les inégalités dépendra de la gravité et de la durée de la crise et de la réponse politique. Selon le scénario de base, le taux de pauvreté devrait diminuer progressivement pour revenir aux niveaux d'avant la crise d'ici 2023. Des vaccinations retardées, de nouvelles restrictions et des tensions politiques prolongées représentent les principaux risques de dégradation de ces perspectives.

L'un ou l'autre scénario pourrait entraîner une reprise plus lente en 2021 et une reprise plus modeste à moyen terme, la production ne retrouvant pas les niveaux d'avant la crise avant 2024. Une reprise retardée pourrait également poser des risques pour la stabilité macro-financière, étant donné le taux élevé de dollarisation de la Géorgie, ses bilans non couverts et sa dette extérieure brute élevée », a estimé la BM.

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