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LA DEMANDE DE GAZ DE L'UE DIMINUE DANS UN CONTEXTE DE DYNAMIQUE ÉNERGÉTIQUE SANS PRÉCÉDENT

19 Mars 2024 14:57 (UTC+01:00)
LA DEMANDE DE GAZ DE L'UE DIMINUE DANS UN CONTEXTE DE DYNAMIQUE ÉNERGÉTIQUE SANS PRÉCÉDENT
LA DEMANDE DE GAZ DE L'UE DIMINUE DANS UN CONTEXTE DE DYNAMIQUE ÉNERGÉTIQUE SANS PRÉCÉDENT

Paris / La Gazette

L'Union européenne (UE) a connu une forte baisse de 8 % de la demande de gaz en février 2024, après une forte croissance à deux chiffres en janvier, selon le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF).

Cette baisse, attribuée principalement à un hiver plus doux que d'habitude, a considérablement réduit les besoins de chauffage dans les secteurs résidentiels à travers le continent. En outre, malgré une trajectoire descendante des prix du gaz, la consommation de gaz industriel est restée stagnante au cours de cette période. La combinaison d'une réduction des besoins de chauffage et d'une stagnation de la consommation industrielle a mis en évidence les influences multiples qui façonnent la dynamique du gaz au sein de l'UE.

Un facteur essentiel contribuant à ce déclin a été l'augmentation prononcée de la production d'énergie éolienne et hydroélectrique, qui a considérablement réduit la consommation de gaz dans le secteur de la production d'électricité. La production d'électricité à base de gaz a connu une baisse substantielle de 24 % d'une année sur l'autre, contrastant avec une modeste augmentation de 0,4 % de la production totale d'électricité, qui a atteint 212 TWh.

Ce changement dans la dynamique énergétique a mis en évidence la montée en puissance des sources d'énergie alternatives, le nucléaire, l'hydroélectricité, le solaire et l'éolien affichant des taux de croissance annuels remarquables de 4 %, 30 %, 12 % et 33 %, respectivement. À l'inverse, l'électricité produite à partir du charbon a connu une baisse brutale de 33 % d'une année sur l'autre, ce qui témoigne d'une transition plus large vers des sources d'énergie alternatives plus propres.

Les énergies renouvelables sont devenues la force dominante du bouquet énergétique de l'UE, avec une part de 34 %, suivies par le nucléaire (25 %), le gaz (15 %), l'hydroélectricité (14 %) et le charbon (12 %). Cette évolution du paysage énergétique reflète un effort concerté en faveur de pratiques énergétiques durables et d'une moindre dépendance à l'égard des combustibles fossiles.

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