LE PROPRIÉTAIRE DE LA SILICON VALLEY BANK SUPPRIME DES CENTAINES D'EMPLOIS
Paris / La Gazette
Le nouveau propriétaire des opérations américaines de la Silicon Valley Bank (SVB), First Citizens, supprime environ 500 postes occupés par d'anciens employés de la SVB.
Il y a deux mois, First Citizens a racheté l'entreprise après la faillite de la SVB.
La faillite de la SVB, ainsi que celle de deux autres banques américaines, a fait craindre une crise bancaire plus généralisée, ce qui a contraint les autorités à intervenir.
Les activités de la SVB au Royaume-Uni ont été rachetées en mars par le géant bancaire HSBC, dont le siège est à Londres.
Dans un courriel consulté par la BBC, le directeur général de First Citizens, Frank Holding, a souligné les problèmes rencontrés par la SVB au début de l'année et a déclaré que les réductions concerneraient « certaines fonctions de l'entreprise SVB et n'incluraient pas le personnel occupant des postes en contact avec la clientèle ».
« L'équipe en Inde qui soutient la SVB n'est pas affectée par ces changements », a-t-il ajouté.
First Citizens est basée à Raleigh, dans l'État américain de Caroline du Nord, et se présente comme la plus grande banque américaine contrôlée par une famille. Elle a été l'un des principaux acquéreurs de banques en difficulté ces dernières années.
Dans le cadre de l'accord, les 17 anciennes succursales de la SVB ont été ouvertes sous la marque First Citizens.
Au Royaume-Uni, HSBC a racheté les activités britanniques de la SVB dans le cadre d'une opération menée par le gouvernement et la Banque d'Angleterre. Au début du mois, HSBC a annoncé que ses bénéfices avaient augmenté de 1,5 milliard de dollars à la suite de ce rachat.
Ce mois-ci également, Greg Becker, l'ancien patron de la SVB, a présenté ses excuses lors d'une audition devant le Congrès, accusant la hausse des taux d'intérêt et les retraits croissants des clients d'être les principales causes de l'effondrement de la banque.
Les taux d'intérêt ont été fortement réduits lors de la crise financière mondiale de 2008, puis lors de la pandémie de COVID-19, les banques centrales du monde entier cherchant à encourager la croissance économique.
Mais les taux ont augmenté au cours de l'année écoulée, les banques centrales tentant de freiner la flambée des prix.
Ces hausses de taux ont affecté la valeur des investissements dans lesquels la plupart des banques conservent une partie de l'argent de leurs clients, et ont contribué aux faillites bancaires aux États-Unis.
