L'exposition de la célèbre artiste azerbaïdjanaise Aida Mahmudova « PASTPRESENTFUTURE » à New York a grandement suscité l'intérêt des médias étrangers (PHOTO)
Paris / Lagazetteaz
L'exposition de la célèbre artiste azerbaïdjanaise Aida Mahmudova « PASTPRESENTFUTURE », qui a été ouverte le 14 janvier à la galerie Sapar Contemporary Incubator à New York, a grandement suscité l'intérêt des médias étrangers.
En particulier, des articles ont été publiés dans des revues prestigieuses telles que TheArtGorgeous (https://theartgorgeous.com/female-led-exhibitions-we-cannot-wait-to-see-in-2021/) et Artdaily (https://artdaily.com/news/131994/Sapar-ContemporaryGallery---Incubator-opens-an-exhibition-of-works-by-Aida-Mahmudova#.YAbH0pMzaqC).
L'exposition « PASTPRESENTFUTURE » d'Aida Mahmudova, une nouvelle série d'œuvres qui explore la fragmentation de l'existence à travers les souvenirs, déformés par le temps, est la deuxième exposition personnelle de l'artiste azerbaïdjanaise aux États-Unis, et s'inscrit dans le cadre des efforts continus de la galerie pour soutenir les femmes artistes de premier plan d'Asie centrale et du Caucase.
Dans ce nouveau corpus, l'artiste associe le passé, le présent et l'avenir pour créer des œuvres qui existent au-delà des contraintes extérieures - idéologiques, politiques ou religieuses - pour mettre en avant un processus de création purement émotionnel et instinctif. Il en résulte des œuvres puissantes, de conception non gardée, qui s'inspirent directement de la relation entre l'artiste et le médium.
L'utilisation d'herbes et de plantes séchées en combinaison avec ses coups de pinceau impressionnistes dans des œuvres telles que Roots (2020) permet de montrer les caractéristiques physiques du sol, ce qui relie directement l'artiste à sa Patrie, l'Azerbaïdjan. L'assemblage de couches ou le processus de leur recréation et le mélange de divers matériaux, dont des plantes séchées, de la céramique et du cuivre, sont considérés par l'artiste comme un « développement » du matériau et jouent un rôle de « guérison émotionnelle ».
Vivant et travaillant à Bakou, en Azerbaïdjan, les œuvres d'Aida Mahmudova sont en harmonie avec la nature physique des matériaux qu'elle a choisis et avec sa palette terrestre préférée. Ses explorations profondément intuitives continuent d'évoluer dans le spectre des sentiments humains universels d'amour, de perte, de mémoire et de désir, en évitant les constructions extérieures. Selon les propres termes de l'artiste, « faisant partie de la société, nous imposons nous-mêmes certaines restrictions à notre concept d'être, à notre interaction avec les autres - nous finissons par perdre les canaux de connexion innée au monde. Pour moi, l'art n'a pas de frontières, il est ouvert à toutes les variations communicatives, et le processus artistique exprime une tentative de détacher certains principes fondamentaux qui sont anthropogéniques et donc intrinsèquement fragiles ».
L'exposition sera présentée jusqu'au 16 février. Adresse: 9, Rue North Moore, New York, NY 1001.
À propos de l'artiste
Aida Mahmudova (née en 1982, Bakou, Azerbaïdjan) vit et travaille à Bakou. Elle a obtenu un diplôme en beaux-arts du Central Saint Martin's College of Art and Design, University of the Arts, à Londres, en 2006. Ses œuvres ont fait l'objet d'expositions internationales et son portefeuille comprend des expositions de groupe et individuelles en Belgique, à Londres, Rome, New York, Moscou et Bakou. Parmi ses expositions individuelles sélectionnées, l’on trouve : « Can't Capture The Light », Deweer Gallery, Otegem (2017) ; « Passing By... », Leila Heller Gallery, New York (2015) ; et « Internal Peace », Barbarian Art Gallery, Zurich (2013).
