LE FMI ANNONCE DES PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES POSITIVES POUR L'OUZBÉKISTAN
Paris / La Gazette
Le Fonds monétaire international (FMI) a achevé la visite de son personnel en Ouzbékistan, publiant une déclaration soulignant les solides performances économiques du pays.
Selon le FMI, le produit intérieur brut (PIB) réel de l'Ouzbékistan a augmenté de 6,4 % en glissement annuel au premier semestre 2024, et les perspectives pour le reste de l'année restent positives.
Le FMI prévoit que la croissance du PIB réel restera forte, à 5,6 % en 2024, en légère baisse par rapport aux 6,3 % de 2023, soutenue par des investissements robustes et des réformes structurelles.
"Les envois de fonds ont augmenté de 32 % en glissement annuel au cours des sept premiers mois de 2024, tandis que l'inflation a augmenté en raison des ajustements nécessaires des prix de l'énergie au début du mois de mai. L'inflation de l'IPC global a grimpé à environ 10,5 %, bien que l'inflation de base soit restée plus contenue à 7 % en août", a noté le FMI.
Le FMI a également souligné que les réserves internationales de l'Ouzbékistan restent abondantes, équivalant à 9,5 mois d'importations de l'année prochaine à la fin du mois d'août 2024.
Le FMI s'attend à ce que le PIB réel de l'Ouzbékistan augmente de 5,7 % en 2025. Dans le cadre de politiques monétaires et fiscales strictes, l'inflation devrait progressivement diminuer dans l'intervalle. Les récentes augmentations des prix de l'énergie et des salaires constituent une source majeure de risques d'inflation.
L'économie de l'Ouzbékistan est confrontée à la fois à des risques et à des opportunités. Le FMI signale des défis potentiels tels que les tensions géopolitiques régionales, la volatilité des prix des produits de base et les risques liés aux entreprises d'État. D'un autre côté, des opportunités pourraient résulter de l'augmentation des flux financiers et de la hausse des prix de l'or.
En matière budgétaire, l'Ouzbékistan vise à atteindre un déficit budgétaire consolidé de 4,0 % du PIB en 2024, puis de 3 % en 2025, grâce à la rationalisation des dépenses et à l'amélioration des dépenses sociales.