L'Administration présidentielle de la République d'Azerbaïdjan : « L'Arménie doit comprendre que toute sa provocation conduira à une grave défaite et à un effondrement honteux »
Bakou / Lagazetteaz
« L'Arménie doit comprendre que toute sa provocation entraînera une défaite lourde et un effondrement honteux », a fait savoir le colonel général Maharram Aliyev, Assistant du Président de la République d'Azerbaïdjan - Chef du Département des affaires militaires de l'Administration présidentielle, lors de son interview à Lagazetteaz.
« Tout d'abord, j' exprime mes profondes condoléances aux familles de nos soldats et officiers qui ont sacrifié leur vie pour défendre l'intégrité territoriale de notre pays et je leur souhaite de la patience. Que leurs âmes reposent en paix. Par leur héroïsme et leur courage, ils ont prouvé une fois de plus que l'armée azerbaïdjanaise est déterminée et en mesure de répondre comme il faut à toute provocation.
Je voudrais cependant attirer l'attention sur un autre facteur : cette fois, les tentatives des occupants arméniens et de leurs dirigeants en direction de la région de Tovuz ont été suivies de l'intention de mettre en péril les projets énergétiques, dans lesquels l'Azerbaïdjan, la Turquie et la Géorgie sont représentés. Comme nous le savons, de grands projets internationaux, tels que l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan, le TANAP, la ligne ferroviaire Bakou-Tbilissi-Kars, passent en direction de la région de Tovuz, et ayant commis une provocation dans cette direction, les occupants estimaient qu'avec le prestige de notre armée, ils allaient également nuire à la politique énergétique du pays, mais comme il est devenu évident, ils avaient fondamentalement tort. Ils se sont heurtés à une armée azerbaïdjanaise forte, puissante et victorieuse et à l'unité du peuple autour de leur armée - le facteur de solidarité indéfectible.
Les forces armées arméniennes ont non seulement battu en retraite, mais ont été forcées de fuir, quittant leurs positions et déposant leurs armes. Aujourd'hui, les hauteurs stratégiques dominantes de la région de Tovuz sont sous le contrôle de l'armée azerbaïdjanaise, d'où l'on peut voir toutes les actions des occupants arméniens.
Un autre objectif de l'Arménie était de détourner l'attention de la crise politique et économique dans le pays. Le succès diplomatique de l'Azerbaïdjan a accéléré le fiasco politique de ce pays agresseur. Par conséquent, en recourant à des provocations à Tovouz, elle a tenté de dissiper le mécontentement interne ainsi que de détourner l'attention de la communauté internationale du problème du Karabagh. Ainsi, le problème du Karabagh est devenu encore plus évident aux yeux de la communauté internationale et l'Arménie s'est retrouvée en proie à une double défaite. Autrement dit, si la communauté politique internationale continue aujourd'hui à soutenir la juste position de l'Azerbaïdjan, il faut considérer qu'il s'agit de l'effondrement militaire et politique de l'Arménie », a ajouté le colonel général azerbaïdjanais.
« Le gouvernement actuel de l'Arménie, qui a condamné le peuple arménien à la faim et à la pauvreté, ne sait pas quoi faire maintenant, il n'a pas le choix. Comme je l'ai déjà dit, c'est l'une des raisons de la provocation commise en direction de la région de Tovuz, mais le plan malhonnète de l'ennemi n'a pas fonctionné.
Par ailleurs, nous sommes également conscients que l'Arménie, qui a perdu confiance dans les yeux des pays étrangers, a toujours été victime de ses propres erreurs. Il convient de rappeler ici les atrocités commises par les groupes et organisations armés arméniens illégaux en Turquie, en France, en Géorgie, en Azerbaïdjan et dans d'autres pays.
Le facteur d'agression et d'ultrachauvinisme est ancré dans le caractère arménien, et bien sûr, ceux qui connaissent, comprennent et sont conscients de ce caractère ne leur feront jamais confiance. C'est un fait indéniable qui est devenu l'axiome de notre temps. Quel pays, quel État normal peut mettre en œuvre un projet commun ou coopérer avec l'Arménie, sachant tout cela ? Bien sûr, ce n'est pas le cas. Pour cette raison, l'État arménien, ses dirigeants doivent mettre fin à leur politique traître et agressive ainsi qu'à leurs revendications irréalisables afin de surmonter cette situation difficile et désespérée dans laquelle ils se trouvent », a poursuivi Maharram Aliyev.
