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L’AZERBAÏDJAN ENTRE GEOPOLITIQUE ET RESULTATS

30 Décembre 2025 11:35 (UTC+01:00)
L’AZERBAÏDJAN ENTRE GEOPOLITIQUE ET RESULTATS
L’AZERBAÏDJAN ENTRE GEOPOLITIQUE ET RESULTATS

Paris / La Gazette

Une nouvelle année civile touche à sa fin. En examinant ses principaux résultats pour l’Azerbaïdjan à la lumière de la géopolitique mondiale, il apparaît clairement que le pays a franchi des étapes importantes qui ont renforcé son autorité et sa crédibilité sur la scène internationale. Dans ce contexte, il est tout aussi pertinent de montrer à quel point ces avancées confirment une réalité devenue historique : la cohérence entre les paroles et les actes du président de la République d’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev.

Pour ne pas rester dans l’abstraction, revenons brièvement aux déclarations faites par le chef de l’État le dernier jour de l’année précédente, lorsqu’il dressait le bilan écoulé et formulait ses attentes pour l’année 2025, aujourd’hui en voie d’achèvement.

Stabilité intérieure et nouvelles réalités régionales

Le président Aliyev avait alors souligné que, dans un monde marqué par des conflits sanglants persistants, l’Azerbaïdjan demeurait un îlot de stabilité, de calme et de sécurité, exprimant sa conviction que ces acquis seraient durables. L’année 2025 a pleinement confirmé la pertinence et la solidité de cette affirmation.

Dans la nuit du 1er janvier 2025, le chef de l’État avait également exprimé l’espoir que l’Arménie tiendrait compte, dans sa politique future, des nouvelles réalités créées par l’Azerbaïdjan dans le Caucase du Sud, réalités déjà reconnues sur les plans diplomatique, international et politique. Il avait alors souligné que le monde entier avait accepté cette nouvelle donne.

Aujourd’hui, force est de constater que cette vision s’est matérialisée. Il suffit de rappeler les accords d’août 2025 à Washington et le paraphe, par Erevan et Bakou, du projet d’accord de paix fondé sur les principes élaborés par l’Azerbaïdjan. Dans ce contexte, il n’est pas anodin que certaines infrastructures stratégiques régionales, comme le corridor de Zanguezour, soient désormais évoquées dans les débats internationaux sous un angle nouveau.

Mémoire historique et politique de paix

Tout en soulignant l’importance de faire du Caucase du Sud une région de paix, de stabilité et de coopération, le président Aliyev avait rappelé que trente années d’occupation, la destruction du Karabagh et du Zanguezour oriental, le génocide de Khodjaly et la transformation d’environ un million d’Azerbaïdjanais en réfugiés et déplacés internes ne pourraient jamais être effacées de la mémoire nationale.

L’année 2025 a confirmé cette approche équilibrée : d’un côté, l’Azerbaïdjan a fait preuve de pragmatisme et de bonne volonté en facilitant l’acheminement de céréales vers l’Arménie, puis en assurant des livraisons directes de carburant azerbaïdjanais ; de l’autre, le président a réaffirmé que la mémoire historique devait rester vivante, précisément pour garantir une paix et une sécurité durables.

Le Grand Retour : des chiffres parlants

Président Ilham Aliyev avait également indiqué qu’après le retour d’environ 10 000 anciens déplacés sur les terres libérées du Karabagh et du Zanguezour oriental, ce chiffre augmenterait sensiblement en 2025. Les faits parlent d’eux-mêmes.

Rien que les 25 et 26 décembre, dans le cadre du programme du Grand Retour, 11 familles (48 personnes) se sont installées dans le village de Seïdbeyli (district de Khodjaly), 64 familles (278 personnes) à Khydyrly (district d’Aghdam), 83 familles (308 personnes) dans la ville d’Aghdam et 29 familles (147 personnes) dans le village de Mamedbeyli (district de Zangilan). Ces chiffres ne concernent que deux jours. Au total, plus de 62 000 personnes vivent déjà sur les territoires libérés, et 140 000 autres devraient s’y installer dans les prochaines années.

Parallèlement aux infrastructures et aux logements, des établissements sociaux voient le jour, illustrant clairement la profondeur et la durabilité de ce processus de renaissance.

Solidité économique et vision stratégique

Dans son message de fin d’année précédent, le président Aliyev avait également mis en avant la solidité financière du pays : des réserves de change dépassant 72 milliards de dollars et une dette extérieure limitée à 5,2 milliards, soit un ratio de 14 pour 1. Là encore, les faits ont confirmé les paroles.

En novembre 2025, il a été annoncé que les réserves de change avaient franchi le seuil des 80 milliards de dollars, dépassant la dette extérieure de 16 fois. Cette stabilité économique et financière permet à l’Azerbaïdjan de lancer de grands projets d’investissement, dont une part essentielle est consacrée au Karabagh et au Zanguezour oriental.

Un leadership fondé sur les résultats

L’ensemble de ces éléments démontre de manière convaincante que les objectifs annoncés par le président de l’Azerbaïdjan sont systématiquement suivis d’actions concrètes. Cette cohérence confère au leadership d’Ilham Aliyev une dimension réelle, le distinguant nettement de ceux qui se contentent de se proclamer leaders sans assumer pleinement cette responsabilité.

Dans un monde où de nombreux États sont dirigés par des gestionnaires plus que par de véritables hommes d’État, cette différence explique en partie les turbulences géopolitiques actuelles. À l’inverse, l’Azerbaïdjan avance avec assurance, en s’appuyant sur une vision claire, des décisions pragmatiques et des résultats tangibles.

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