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Toutes mes connaissances sur la vie des adolescents aux États-Unis étaient principalement basées sur des films américains, raconte une étudiante azerbaïdjanaise à l'Université de New Jersey (PHOTO)

26 Janvier 2021 05:55 (UTC+01:00)
Toutes mes connaissances sur la vie des adolescents aux États-Unis étaient principalement basées sur des films américains, raconte une étudiante azerbaïdjanaise à l'Université de New Jersey (PHOTO)
Toutes mes connaissances sur la vie des adolescents aux États-Unis étaient principalement basées sur des films américains, raconte une étudiante azerbaïdjanaise à l'Université de New Jersey (PHOTO)

Paris / Lagazetteaz

Il est agréable de voir les succès de la jeunesse azerbaïdjanaise, de la voir se fixer des objectifs énormes et aller avec confiance vers leur réalisation, sans avoir peur des difficultés. Ainsi, malgré le fait qu'elle soit allée loin en Amérique pour acquérir des connaissances, une jeune Azerbaïdjanaise, étudiante à l'Université de Seton Hall à New Jersey, Saïda Guliyeva, rêve de retourner dans sa Patrie et de rendre service à son pays. Saïda Guliyeva étudie pour devenir médecin, mais malgré le fait que les études exigent une grande concentration, l'étudiante trouve du temps pour ses loisirs, dans son temps libre elle peint, tricote, cuisine et développe ses connaissances des langues étrangères.

Saïda Guliyeva nous raconte sa vie aux États-Unis et comment elle s'est adaptée à sa nouvelle vie.

- Saida, votre objectif était-il d'obtenir une éducation aux États-Unis ?

- Je pense que c'est plutôt une influence familiale, car je n'avais que 13 ans lorsque j'ai déménagé aux États-Unis. À l'époque, je n'avais pas d'idée précise sur une université compétitive et je ne savais pas dans quel pays je voulais faire mes études supérieures.

- Parlez-nous du processus d'adaptation, y a-t-il eu des difficultés lors du déménagement ?

- Le grand avantage, c'est que ma famille était là pour moi et me soutenait en tout. Vous savez, ce n'est pas moi qui suis allée en Amérique pour ma famille, mais ma famille a déménagé à cause de moi (sourire). Mais en ce qui concerne l'adaptation, par exemple, pour rejoindre rapidement la communauté scolaire, trouver des amis, tout cela a été très difficile pour moi... D'ailleurs, cela n'avait rien à voir avec la barrière de la langue, car ma famille et moi vivions à Dubaï, où j'ai étudié en anglais, avant de regagner les États-Unis. Et j'avais déjà le bagage linguistique, mais pour moi c'était juste une mentalité différente, une culture différente, une perception différente de certaines choses... J'avais des difficultés à me faire des amis et à trouver des gens qui m'étaient proches. C'est pour cela que c'était un peu difficile pour moi au début...

- Dites-nous, vos premières impressions sur l'Amérique ont-elles été différentes de vos attentes à l'époque ?

- À l'époque de mon déménagement, toutes mes connaissances sur la vie, l'école, la vie des adolescents aux États-Unis étaient principalement basées sur des films américains. Et comme nous le savons tous, l'image dans les films diffère parfois de la vie ...

- Selon vous, en quoi les adolescents américains diffèrent-ils des adolescents azerbaïdjanais ?

- Nous sommes plus attachés à nos familles, nous pensons à nos proches, à notre avenir. Par contre, les adolescents américains passent plus de temps avec leurs amis...

- Mais il me semble que les adolescents américains sont beaucoup plus indépendants, par exemple, ils commencent à travailler tôt, alors qu'en Azerbaïdjan, ce modèle n'a pas encore été renforcé.

- Oui, vous avez raison, ici, ils peuvent commencer à travailler à temps partiel dès leur plus jeune âge. Au début, je voulais aussi aller travailler, mais j'ai ensuite décidé que le temps que je consacrerais au travail, je pourrais le consacrer à mes études, à mon développement, et à l'avenir, ce sera le capital le plus important pour moi dans la réalisation de mon objectif.

- Saïda, vous êtes en train d'étudier la médecine à l'Université de Seton Hall à New Jersey, dites-nous pourquoi vous avez choisi cette profession ?

- Devenir médecin était mon rêve d'enfant. Même enfant, je portais toujours une sacoche médicale avec un stéthoscope et d'autres accessoires. Au fur et à mesure que je grandissais, je me rendais compte que je ne me voyais pas dans une autre profession, et c'est pour cela que je suis allée étudier pour devenir médecin. D'ailleurs, il n'y a pas de représentants de la sphère médicale dans notre famille, donc je ne sais pas où j'ai trouvé un tel amour pour les affaires médicales. Il est vrai qu'on dit que chacun a une vocation particulière, mais j'ai toujours voulu être utile aux gens, aider, guérir les maladies. Maintenant que je suis étudiante en première année, après quatre ans de formation, je pourrai choisir une spécialisation médicale particulière. Je choisirai très probablement la cardiologie.

- Il vous reste encore beaucoup de temps avant de terminer vos études, mais comptez-vous rester aux États-Unis par la suite ?

- Je ne pense pas. Je veux retourner en Azerbaïdjan pour être utile à mon pays.

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