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Selon Wood Mackenzie, le succès de l'exploration de la mer Noire par la Turquie a renforcé son pouvoir de négociation

8 Juin 2021 07:00 (UTC+01:00)
Selon Wood Mackenzie, le succès de l'exploration de la mer Noire par la Turquie a renforcé son pouvoir de négociation
Selon Wood Mackenzie, le succès de l'exploration de la mer Noire par la Turquie a renforcé son pouvoir de négociation

Paris / Lagazetteaz

Il a toujours été probable que les estimations des ressources de la mer Noire de la Turquie augmentent grâce à l'évaluation continue de la découverte géante de Sakarya et aux nouveaux puits d'exploration par les propres navires de forage de la Turquie, a déclaré à Lagazetteaz Ashley Sherman, analyste principal chez Wood Mackenzie.

« Selon les chiffres officiels, ce succès du puits "Amasra-1" porte les volumes de la mer Noire découverts par la Turquie en 2020-2021 à 540 milliards de mètres cubes. Si l'on est optimiste, si 100 % des réserves étaient récupérées, cela équivaudrait à environ 12 ans de la demande actuelle de gaz de la Turquie, dominée par les importations », a-t-il expliqué.

M. Sherman a fait remarquer que l'accent stratégique doit maintenant passer encore plus de l'ajout de ressources au développement des volumes déjà découverts : « Cela signifie des progrès constants en mer - avec des puits et des pipelines - et sur terre sur le site de l'usine à gaz de Filyos. La date de 2023 pour la première production semble toujours ambitieuse, même pour la phase 1 à plus petite échelle. Récolter les fruits de l'approvisionnement dans un délai aussi court reste complexe et coûteux, quelle que soit l'importance politique et économique.

Une chose est claire depuis la découverte de Sakarya en 2020 : Le succès de l'exploration de la mer Noire par la Turquie a renforcé son pouvoir de négociation avec ses sources d'importation de gaz par gazoduc - l'Azerbaïdjan, l'Iran et la Russie. Ce qui lui donne une plus grande capacité à faire pression pour obtenir des prix plus bas, des volumes plus faibles et une plus grande flexibilité contractuelle. Cela ne se verra pas seulement dans les conversations de renouvellement à venir. C'est déjà le cas dans les discussions actuelles avec un partenaire aussi proche que l'Azerbaïdjan, pour un contrat à long terme qui a expiré en avril et qui doit encore être renouvelé », a poursuivi l'expert.

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