LES ÉTATS-UNIS DÉTERMINÉS À ÊTRE LE LEADER MONDIAL DANS LE CADRE DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
Paris / La Gazette
S'appuyant sur les politiques clés de l'Administration Biden pour atténuer le changement climatique, la secrétaire d'État à l'Énergie, Jennifer Granholm, a promis le 8 mars que les États-Unis prendraient la tête de la transition énergétique mondiale.
« L'Administration Biden-Harris a fait des États-Unis le lieu d'investissement le plus attractif pour les nouvelles technologies énergétiques et de décarbonisation », a déclaré Mme Granholm lors d'un discours prononcé à Houston à l'occasion de la CERAWeek, une importante conférence sur l'énergie.
« Les États-Unis seront le leader mondial de cette transition », a-t-elle ajouté.
M. Biden a promulgué un grand plan d'infrastructure pour 2021, suivi l'année dernière par la Loi sur la réduction de l'inflation (Inflation Reduction Act – IRA), qui comprenait également d'importantes mesures d'incitation en faveur de l'énergie sans carbone.
Entre les deux paquets, Washington a mis en place près de 500 milliards de dollars de subventions, de prêts et d'incitations fiscales pour les énergies renouvelables, les transports respectueux du climat et le développement technologique.
Ces programmes ont rendu les États-Unis « irrésistibles » pour les investisseurs et les entreprises étrangères qui se concentrent sur ces secteurs, a-t-elle estimé.
Mme Granholm a toutefois reconnu que l'IRA avait déstabilisé les responsables de l'Union européenne, qui craignent que le programme américain agressif ne détourne les investissements de l'Union.
« Disons que les entreprises l'adorent. Le grand gouvernement, lui, ne l'aime pas tellement », a évoqué Mme Granholm.
« Mais comme nous ne cessons de le répéter, vous devriez également encourager la production d'énergie propre dans votre pays », a-t-elle ajouté, qui s'est félicitée d'une « petite concurrence amicale » visant à rendre l'économie plus verte.