L'AZERBAÏDJAN PRÉSENTE LE LOGO DU SOMMET MONDIAL DE L'ACTION POUR LE CLIMAT COP29
Paris / La Gazette
L'Azerbaïdjan a officiellement dévoilé le logo de la 29e session de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP29), lors d'une conférence de presse qui s'est tenue lundi à Bakou.
Le logo, riche en symboles culturels et écologiques, présente le buta - un dessin traditionnel azerbaïdjanais - ainsi que des motifs représentant des feuilles et des gouttes d'eau.
Narmin Jarchalova, présidente de la société d'exploitation COP29 et chef des opérations, a expliqué le profond symbolisme du logo.
"Le logo reflète les initiatives multiformes de la présidence de la COP29 et repose sur une synthèse des symboles du buta, de la feuille et des gouttes d'eau. Dans le contexte de l'importance des ressources naturelles, il reconnaît la vulnérabilité écologique et le riche patrimoine culturel de l'Azerbaïdjan", a déclaré Mme Jarchalova, citée par l'agence de presse Azertag.
Elle a également expliqué la signification des éléments du design : "Avec ses racines dans l'histoire de l'Azerbaïdjan et son héritage culturel intemporel, le motif buta embrasse la durabilité et l'innovation, et forme un pont entre le passé et l'avenir. La combinaison des motifs buta représente l'unité et, en représentant des gouttes d'eau, les motifs buta représentent également cinq éléments différents : la flore et la faune, l'air et le vent, l'eau, l'énergie et l'univers".
Mme Jarchalova a ajouté qu'à une époque où les défis climatiques sont de plus en plus importants, le logo de la COP29 reflète l'importance de relations harmonieuses entre l'humanité et l'environnement, d'un comportement sensible à l'écologie et d'une action axée sur les résultats.
L'Azerbaïdjan accueillera la COP29 en novembre de cette année. La confirmation du statut d'hôte de la COP29 pour l'Azerbaïdjan est intervenue lors de la session plénière de la COP28, le 11 décembre 2023, après que Bakou a obtenu le soutien collectif d'autres pays d'Europe de l'Est.
L'Azerbaïdjan a confirmé les engagements pris dans le cadre de l'Accord de Paris de 2015 visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 35 % d'ici à 2030 et à les porter à 40 % d'ici à 2050.
Bakou a signé l'Accord de Paris de 2015, un traité juridiquement contraignant sur le changement climatique, en avril 2016 et travaille depuis activement à la réalisation des objectifs fixés par le gouvernement.
L'Accord de Paris fixe des objectifs à long terme pour guider toutes les nations à réduire considérablement les émissions mondiales de gaz à effet de serre et à maintenir l'augmentation de la température mondiale bien en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels. Il ajoute que les nations doivent poursuivre leurs efforts pour limiter l'augmentation de la température mondiale à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels et reconnaît que cela réduirait considérablement les risques et les impacts du changement climatique.
Il invite également les signataires à évaluer périodiquement les progrès collectifs accomplis dans la réalisation de l'objet de cet accord et de ses objectifs à long terme, ainsi qu'à fournir un financement aux pays en développement afin d'atténuer le changement climatique, de renforcer la résilience et d'améliorer les capacités d'adaptation aux effets du climat.
La transition des sources traditionnelles vers les énergies alternatives fait partie des priorités du gouvernement azerbaïdjanais. Les énergies renouvelables devraient représenter 30 % de la production d'électricité de l'Azerbaïdjan d'ici 2030. Selon les estimations, le potentiel d'énergie renouvelable de l'Azerbaïdjan s'élève à 37 000 MW, dont 10 000 ont été dévoilés après la libération des territoires du pays de l'occupation arménienne en 2020.
Le potentiel de l'énergie éolienne représente 59,2 % du potentiel global d'énergie renouvelable de l'Azerbaïdjan. L'énergie solaire arrive en deuxième position avec un potentiel total de 8 000 MW. La biomasse, la géothermie et l'hydroélectricité (à l'exception des grandes centrales hydroélectriques) sont également considérées comme des énergies renouvelables prometteuses, avec respectivement 900 MW, 800 MW et 650 MW.
Le secteur azerbaïdjanais de la mer Caspienne dispose également d'un potentiel d'énergie renouvelable de 157 GW.