Une Moscovite avec l'âme d'une Bakinoise... (PHOTO/VIDEO)
Paris / Lagazetteaz
L'été dernier, sous le soleil de Bakou, a été tourné un film incroyable par ses couleurs et ses sensations, « Xəzər üzərində yelləncək » (traduction : « Une balançoire au-dessus de la mer Caspienne ») , qui sera présenté dans plus de dix pays, a communiqué le producteur général du film, Huseyn Javadzade.
Le livre du même nom a été publié en 2018 et est devenu très populaire en Azerbaïdjan. Il a été écrit par l'écrivaine russe Maria Souvorovskaïa, qui est infiniment amoureuse de l'Azerbaïdjan - « Terre de feu ». En Azerbaïdjan, elle a longtemps été surnommée une Moscovite avec l'âme d'une Bakinoise. Peut-être est-ce la raison pour laquelle, après une longue recherche d'une actrice pour le rôle principal, l'auteur de l'œuvre s'est vu proposer une audition pour le film.
« L'écrivaine l'a d'abord refusée. Car la préparation du film nécessitait du temps, des efforts, une certaine forme physique et une transformation. Donc, après beaucoup de persuasion, Maria s'est impliquée dans le processus, formée par un célèbre réalisateur mondial », selon le producteur.
L'intrigue du film se déroule à Moscou et à Bakou. L'accent est mis sur le triangle amoureux classique : Tasha - Ruslan - Leïla. Cependant, l'histoire de la relation elle-même est également assez classique. Le problème évoqué dans le livre n'est pas nouveau. Ce problème a duré de nombreux siècles, mais il reste d'actualité à notre époque. L'histoire qui ressemble à des milliers d'histoires et de destins similaires qui se sont écrasés sur une balançoire émotionnelle au-dessus de la mer Caspienne. Une histoire qui nous a rappelé que le monde était toujours divisé en deux grandes civilisations, l'Occident et l'Orient. Ces civilisations, comme des géants, comme des rochers, sont fermement installées à leur place, avec des cultures et des traditions spécifiques. Seul l'amour, qui vit toujours malgré eux, peut les rassembler, les réconcilier et les aider à comprendre. En dépit des différences de mentalités, de coutumes, d'opinions des parents et de la société. Parce que les vrais sentiments vivent au-dessus du monde, au-dessus de la politique, au-dessus de la guerre...
« Lorsque la planète est en turbulence et qu'elle est attaquée par l’épidémie de COVID-19, les sentiments deviennent plus vifs. Et l'amour est le principal vaccin et artisan de la paix. Dans une année difficile de pandémie, d'incertitude, de craintes et d'inquiétudes, de confinement et d'instabilité économique, une histoire cinématographique unique d'amour, brillante et réelle est née », a noté Huseyn Javadzade.
Le rôle masculin principal a été joué par Emil Hasanzade, un acteur, visage des marques mondiales, titré de Mister National Azerbaijan. Cette histoire est également proche d'Emil, il est un enfant de deux cultures : sa mère est russe et son père est azerbaïdjanais. Et il connaît de première main des « difficultés à transmettre » des sentiments.
Le film « Une balançoire au-dessus de la mer Caspienne », dont le réalisateur est Gulu Asgarov et a été tourné par Caspian Media Group Company en partenariat avec Business Dialogue Media, prouve que les différences mentales et culturelles entre les gens ne peuvent pas être une barrière au bonheur humain et au véritable amour.
