L'ALLEMAGNE SE DIT PRÊTE À SOUTENIR LE PROCESSUS DE PAIX ENTRE BAKOU ET EREVAN
Paris / La Gazette
La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a exprimé la volonté de son pays de continuer à soutenir le processus de paix entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, a écrit la diplomatie allemande.
"L'Arménie et l'Azerbaïdjan ont une chance historique de parvenir à la paix. Lors de ses entretiens avec son homologue arménien Ararat Mirzoyan, Annalena Baerbock a souligné la volonté de l'Allemagne de continuer à soutenir le processus de paix. Il est essentiel de poursuivre le dialogue dès à présent", a tweeté le minitère allemand.
Les chef de la diplomatie de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie se sont réunis le 28 février dernier à Berlin, en Allemagne, pour participer à des pourparlers de paix organisés par leur homologue allemande.
La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, qui a accueilli les pourparlers à la Villa Borsig, a remercié le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Djeyhoun Baïramov, et le ministre arménien des Affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, d'être venus à Berlin et d'avoir entrepris des négociations en vue de résoudre leurs différends.
En marge de ces entretiens, Mme Baerbock a estimé que la résolution des questions en suspens par des pourparlers diplomatiques et la paix entre Bakou et Erevan offriraient de nouvelles possibilités aux deux pays et à l'ensemble de la région du Caucase du Sud.
Les relations entre les deux anciennes républiques soviétiques sont tendues depuis 1991, date à laquelle l'armée arménienne a occupé le Karabakh, territoire internationalement reconnu comme faisant partie de l'Azerbaïdjan, et sept régions adjacentes.
L'Azerbaïdjan a libéré la majeure partie de la région au cours d'une guerre de 44 jours à l'automne 2020, qui s'est achevée par un accord de paix conclu sous l'égide de la Russie, ouvrant la voie à une normalisation.
En septembre dernier, l'armée azerbaïdjanaise a lancé une opération "antiterroriste" au Karabakh afin de rétablir l'ordre constitutionnel, après quoi les forces séparatistes illégales de la région se sont rendues.
