KARABAKH: LES MINES TERRESTRES REPRÉSENTENT UN GRAVE RISQUE POUR LES CIVILS EN AZERBAÏDJAN
Paris / La Gazette
Le Médiateur (Ombudsman) de l'Azerbaïdjan a averti que la présence généralisée de mines terrestres à travers le pays, en particulier dans les zones précédemment occupées pendant le conflit avec l'Arménie, continue de représenter une grave menace pour le personnel militaire et les civils.
Dans un communiqué, le Médiateur a souligné ce danger persistant, citant un incident récent au cours duquel cinq soldats azerbaïdjanais ont été blessés par l'explosion d'une mine terrestre dans le district de Kalbajar.
"Les mines terrestres mettent en danger la vie de personnes innocentes, entravent le retour des personnes déplacées à l'intérieur du pays, entravent les efforts de reconstruction dans les territoires libérés et causent de graves dommages environnementaux, perturbant l'équilibre écologique de la région", lit-on dans le communiqué.
Le Médiateur a dénoncé l'Arménie pour avoir prétendument refusé de fournir des cartes précises des zones minées, malgré les appels répétés de l'Azerbaïdjan aux organisations internationales. Ce refus, affirme le communiqué, est contraire au droit international humanitaire.
"J'appelle une fois de plus les organisations internationales à exercer une forte pression sur l'Arménie et à réagir fermement à ses crimes militaires et environnementaux, ainsi qu'à ses violations du droit humanitaire", a exhorté le Médiateur.
La question de la contamination par les mines terrestres demeure l'un des héritages les plus controversés et les plus dangereux du conflit qui oppose depuis des décennies l'Arménie et l'Azerbaïdjan au sujet de la région du Karabakh. Un véhicule logistique militaire des forces armées azerbaïdjanaises a été endommagé par l'explosion d'une mine dans le district de Kalbajar dans la soirée du 5 août, selon un communiqué officiel du ministère de la Défense.
L'incident s'est produit vers 19h05, heure locale, lorsque le véhicule a heurté une mine terrestre qui aurait été posée par les forces arméniennes. Les premiers rapports ont confirmé que quatre militaires ont été blessés et ont été rapidement évacués vers un établissement médical. Leurs jours ont été jugés comme ne mettant pas en danger.
