LE PREMIER MINISTRE POLONAIS MATEUSZ MORAWIECKI SOUHAITE UN RÉFÉRENDUM SUR L'IMMIGRATION CLANDESTINE
Paris / La Gazette
Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, souhaite organiser un référendum sur l'immigration clandestine, en demandant aux citoyens s'ils sont favorables à l'accueil de migrants clandestins dans le cadre d'un plan de relocalisation de l'Union européenne.
M. Morawiecki a annoncé son intention d'organiser un vote le 15 octobre, en même temps que les élections législatives, dans une nouvelle vidéo publiée sur les réseaux sociaux au cours du week-end, où l'on voit des scènes de voitures en feu et d'autres violences de rue en Europe occidentale.
La question serait la suivante : « Soutenez-vous l'admission de milliers d'immigrés clandestins du Moyen-Orient et d'Afrique dans le cadre du mécanisme de relocalisation forcée imposé par la bureaucratie européenne ? »
En juin, les ministres de l'Intérieur de l'Union européenne ont approuvé un plan visant à répartir la responsabilité des réfugiés et des migrants qui entrent en Europe sans papiers, ce qui est à l'origine de l'une des plus longues crises politiques de l'Union.
Au plus fort de la crise des réfugiés en Europe, la Pologne n'était ni un pays d'entrée ni un pays de destination pour les personnes à la recherche d'un abri.
Cependant, en 2021, le pays est devenu un État de première ligne dans la crise lorsque des personnes ont commencé à essayer d'entrer en Europe depuis le Belarus, en passant par la Pologne.
Les autorités européennes y ont vu une tentative de l'allié russe de semer le trouble en Pologne et dans d'autres pays européens. Varsovie a immédiatement construit un grand mur le long de sa frontière avec le Belarus afin d'empêcher les gens d'entrer.
Depuis que la Russie a envahi l'Ukraine, la Pologne a accueilli plus d'un million de réfugiés ukrainiens, essentiellement blancs et chrétiens.
Le parti de M. Morawiecki, Droit et Justice (PiS), a clairement fait savoir qu'il considérait les musulmans et les personnes de cultures différentes, même s'ils viennent d'Ukraine, comme une menace pour l'identité culturelle et la sécurité de la nation.
