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La société Masdar va construire l'un des plus grands parcs éoliens du monde en Ouzbékistan

10 Juin 2020 07:46 (UTC+01:00)
La société Masdar va construire l'un des plus grands parcs éoliens du monde en Ouzbékistan
La société Masdar va construire l'un des plus grands parcs éoliens du monde en Ouzbékistan

Bakou/Lagazetteaz

L'une des principales sociétés internationales de développement des énergies renouvelables, Masdar (EAU), va construire l'un des plus grands parcs éoliens du monde, d'une capacité de 500 MW, dans la région de Navoi. Cela a été rapporté dans un communiqué du Ministère des Investissements et du Commerce extérieur de l'Ouzbékistan, en parle Lagazetteaz en référence à l’agence de presse Kun.uz.

La cérémonie de signature d'un accord d'investissement entre la société émiratie et le Ministère ouzbek des Investissements et du Commerce extérieur a eu lieu le 8 juin, selon lequel la société Masdar assurera la conception, le financement, la construction et l'exploitation de la centrale éolienne.

À l’heure actuelle, c'est déjà le deuxième grand projet mis en œuvre par cette entreprise en Ouzbékistan. Pour rappel en octobre de l'année dernière, Masdar a remporté un appel d'offres pour la construction d'une centrale solaire d'une capacité de 100 MW dans la région de Navoi sur la base d'un partenariat public-privé. Les accords pertinents sur la mise en œuvre de ce projet ont été signés en janvier 2020.

Les investissements étrangers directs dans le projet s'élèveront à plus de 600 millions de dollars. Ce projet permettra également de créer 1 300 nouveaux emplois, tant pendant la phase de construction que pendant son exploitation ultérieure.

La centrale éolienne permettra de diversifier et de renforcer le bilan énergétique de la république grâce à la production d'électricité abordable et bon marché d'une quantité de 1,9 GWh par an, ce qui équivaut à la consommation de plus de 500 000 foyers, a ajouté le service de presse du ministère.

"L'application de technologies modernes d'énergie renouvelable contribuera également à réduire le volume de gaz naturel utilisé pour produire de l'électricité (jusqu'à 175 millions de mètres cubes par an) et à le réorienter vers d'autres besoins, ainsi que - ce qui est important - à réduire d’une manière significative les émissions de dioxyde de carbone dans l'atmosphère (de 1,1 million de tonnes par an)", a-t-il déclaré.

Les travaux de construction devraient commencer d'ici la fin de l'année avec la mise en service de la première phase des capacités de production (jusqu'à 250 MW) au milieu de l'année 2022 et de toutes les capacités - d'ici la fin de l'année 2023.

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