L'OUZBÉKISTAN SE PENCHENT SUR LES PRINCIPAUX PROJETS DE COOPÉRATION EN COURS AVEC DES ENTREPRISES FRANÇAISES
Paris / La Gazette
Dans les années à venir, un certain nombre de projets majeurs impliquant des entreprises françaises de premier plan devraient être mis en œuvre en Ouzbékistan, a déclaré une source au ministère des Investissements, de l'Industrie et du Commerce de l'Ouzbékistan à l'agence de presse Trend.
« Plus précisément, TotalEnergies poursuivra ses travaux dans le domaine des énergies renouvelables, y compris la construction de centrales solaires et éoliennes. Eiffage envisage de participer à des projets d'infrastructure liés à la modernisation des transports et des environnements urbains. EDF prévoit d'élargir sa coopération dans les systèmes énergétiques et d'améliorer l'efficacité énergétique. Alstom poursuivra ses projets dans le secteur ferroviaire, y compris la fourniture et la maintenance du matériel roulant. Airbus est intéressé par le développement de la coopération dans l'aviation civile, y compris la maintenance technique et la formation de la main-d'œuvre », a précisé la source.
« En ce qui concerne l'échelle, les délais et les paramètres financiers des projets, certaines initiatives sont encore au stade de développement et de coordination. Néanmoins, on peut déjà parler d'investissements à grande échelle prévus à moyen terme (3-5 ans), avec la participation active des organismes gouvernementaux et du secteur privé », a ajouté le ministère.
La source a également noté que d'ici la fin de 2025, la prochaine réunion de la Commission intergouvernementale sur la coopération commerciale et économique est prévue. Les étapes préparatoires incluent l'accord sur l'ordre du jour, l'élargissement de la participation des milieux d'affaires des deux pays, et la formation d'un ensemble d'accords bilatéraux visant à renforcer la coopération sectorielle.
En outre, la source a souligné qu'une attention particulière sera accordée à la promotion de projets conjoints dans les domaines de l'énergie, des transports, de l'agriculture et des hautes technologies. Les parties visent également une croissance supplémentaire du chiffre d'affaires commercial mutuel, atteignant un niveau plus élevé par rapport aux chiffres actuels.
