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UNE VICTOIRE QUI A TOUT CHANGE

8 Novembre 2025 12:19 (UTC+01:00)
UNE VICTOIRE QUI A TOUT CHANGE
UNE VICTOIRE QUI A TOUT CHANGE

Il y a cinq ans, un nouveau jour de fête a surgi dans le calendrier de l’Azerbaïdjan : le 8 novembre, Jour de la Victoire. Cette date marque la fin de la guerre patriotique de 44 jours et la libération de la ville de Choucha, lors d’une opération militaire sans précédent menée à travers les falaises de Dashalty.

Mais cette victoire fut bien plus qu’un succès militaire. L’Azerbaïdjan a accompli sa mission nationale la plus cruciale : restaurer son intégrité territoriale et mettre fin à l’occupation de son territoire. Surtout, la Nation a franchi un seuil de maturité d’une ampleur historique. À ce jour, la victoire du Karabakh demeure un cas unique dans l’espace post-soviétique, celui d'un État qui a reconquis ses territoires sans aide extérieure.

Aucune puissance étrangère n’a combattu aux côtés des forces azerbaïdjanaises, aucun régiment « invisible » n’est venu prêter main-forte, aucun arsenal n’a été offert. L’armée azerbaïdjanaise a gagné seule — pleinement, sans conditions, et de manière inédite dans l’histoire moderne.

Après la guerre : diplomatie et consolidation

Après le 8 novembre 2020, une nouvelle phase, diplomatique cette fois, s’est ouverte sous la conduite du Président Ilham Aliyev.

Les districts d’Aghdam, Kelbadjar et Latchine ont été restitués sans affrontement. Puis sont venues les opérations Farrukh, Gisas et Gisas-2, qui ont permis à Bakou de reprendre le contrôle de positions stratégiques le long de la nouvelle ligne de contact.

Enfin, les opérations antiterroristes de septembre 2023 ont mis un terme définitif aux tentatives de relance du séparatisme à Khankendi, dans la zone où stationnait le contingent de maintien de la paix russe.

Mais la victoire militaire s’est doublée d’une bataille diplomatique tout aussi décisive qui fut celle de protéger les acquis du champ de bataille face aux tentatives de les remettre en cause.

Ainsi, selon le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Jeyhun Bayramov, Moscou avait tenté, à la veille de la signature du cessez-le-feu du 10 novembre, d’imposer un schéma qui consistait à maintenir une présence militaire arménienne sous le patronage des forces russes — un plan que Bakou a fermement rejeté.

Pour la première fois dans l'aire post-soviétique, aucun mandat à des forces de maintien de la paix n’a été concédée pour une durée indéterminée, ce qui fut un tournant stratégique majeur.

La reconnaissance internationale de la souveraineté

En 2022, les documents signés à Prague ont marqué une étape diplomatique clé : l’Arménie y a officiellement reconnu le Karabakh comme faisant partie de l’Azerbaïdjan.

Et cette reconnaissance n’était pas symbolique — elle avait valeur d’engagement.

Bakou a clairement montré qu’aucun « retour en arrière » n’était possible.

Cinq ans après, le sens de la victoire militaire s’éclaire d’un jour nouveau.

Les négociations de Washington d’août 2025 ont confirmé, sur le plan politique et juridique, les résultats de la victoire de 2020. Le processus de paix avance désormais selon le droit international, tout comme la feuille de route azerbaïdjanaise, sans création de « zones grises » ni de foyers séparatistes latents.

Les anciens dirigeants du régime séparatiste répondent aujourd’hui de leurs actes devant la justice à Bakou, dans ce que les observateurs ont déjà qualifié de « Nuremberg azerbaïdjanais ».

L’autorité politique, diplomatique et morale de l’Azerbaïdjan s’est considérablement accrue. Ce nouveau statut empêche toute tentative de ranimer le séparatisme sous le prétexte d’un « retour des Arméniens du Karabakh avec des garanties internationales de sécurité ».

L’Azerbaïdjan a rétabli son intégrité territoriale et sa souveraineté, et cela, de manière irréversible.

Le prix de la victoire

  • Cinq ans ont passé, mais la mémoire des 44 jours de guerre reste vivace :
  • · les bulletins militaires quotidiens,
  • · les messages du Président,
  • · les cartes où l’on plaçait des drapeaux sur chaque territoire libéré,
  • · les feux d’artifice qui illuminaient le ciel à l’annonce de la libération de Jabrayil, Hadrout, Fuzuli, Zangilan et enfin Choucha, la “couronne du Karabakh”.

L’Azerbaïdjan n’a rien conquis — il a récupéré ce qui lui appartenait.

Cette victoire a eu un prix élevé : 3 000 vies sacrifiées.

Mais grâce à elles, le pays a transmis aux générations futures une patrie en paix, non une guerre inachevée.

L’Azerbaïdjan a défendu sa terre, sa dignité et son avenir.

Et cette victoire, gravée dans la mémoire du peuple, aura déterminé à jamais le destin de la nation.

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