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COMMENT DES JEUNES FEMMES DÉNUDÉES ONT PİÉGÉ L’AZÉROPHOBE SHERMAN, OU : “C’EST PAS MA FAUTE, C’EST MUSK QUİ M’A PİÉGÉ”

21 Novembre 2025 09:49 (UTC+01:00)
COMMENT DES JEUNES FEMMES DÉNUDÉES ONT PİÉGÉ L’AZÉROPHOBE SHERMAN, OU : “C’EST PAS MA FAUTE, C’EST MUSK QUİ M’A PİÉGÉ”
COMMENT DES JEUNES FEMMES DÉNUDÉES ONT PİÉGÉ L’AZÉROPHOBE SHERMAN, OU : “C’EST PAS MA FAUTE, C’EST MUSK QUİ M’A PİÉGÉ”

Le député américain Brad Sherman, connu pour ses initiatives ouvertement anti-azerbaïdjanaises, n’aurait jamais imaginé que sa notoriété réelle viendrait non pas d’un généreux donateur arménien, mais d’Elon Musk.

Les médias, toujours prompts à s’emparer d’un scandale, ont en effet fait de M. Sherman une véritable star : le démocrate a été surpris en plein vol en train de regarder des photos de femmes à moitié nues. Et, faute d’une excuse plus crédible, son esprit inquiet n’a trouvé qu’une justification classique — et peu convaincante : selon lui, tout serait de la faute d’Elon Musk, qui aurait “dérèglé l’algorithme” du réseau social.

Selon Sherman, soudainement touché par une crise de vertu, il ne regardait pas intentionnellement des images de femmes dévêtues : ces contenus pornographiques seraient “tombés par hasard” sous ses yeux fatigués. Commentant ce malencontreux épisode, il a déclaré :

« Quand on doit traverser tout le pays en avion, on regarde énormément de choses sur sa tablette. J’ai probablement parcouru plus d’un millier de publications. Si je vois la photo d’une femme, est-il possible que je la regarde plus longtemps qu’un coucher de soleil ? Oui. »

Le fait que, parmi ce millier de publications, ce soit précisément celle-ci qui ait retenu l’attention du congressman en dit long sur l’étroitesse de ses centres d’intérêt. D’ailleurs, quiconque connaît un tant soit peu le fonctionnement des réseaux sociaux sait qu’il n’existe pas de “coïncidences dénudées” : l’algorithme ne sert que ce que l’utilisateur consomme.

Que M. Sherman ne soit pas un grand romantique, et que les couchers de soleil ne l’intéressent que lorsqu’ils sont agrémentés de détails plus… suggestifs, tout le monde l’a bien compris. Il aurait mieux fait de le dire franchement, au lieu d’accuser Musk — lequel, on le sait, a bien d’autres préoccupations que les escapades numériques d’un politicien libertin.

Pris la main dans le sac, il suffisait de reconnaître les faits au lieu de s’enfoncer, perdant au passage les derniers vestiges de sa dignité. Sherman a essuyé un échec cuisant non seulement au Congrès, où ses résolutions anti-azerbaïdjanaises en faveur de l’Arménie ont été systématiquement rejetées, mais aussi aujourd’hui, lorsqu’un contenu indécent est venu “l’attaquer” sournoisement, prétend-il, par la faute de Musk.

Soit. Admettons qu’un homme d’âge avancé tombe “par hasard” sur des contenus osés, imputant cela aux machinations d’un milliardaire rusé. Mais pourquoi alors ses doigts agiles se sont-ils empressés de faire défiler ce contenu “traîtreusement suggéré” ? À moins que notre doyen n’ait jamais rien vu de tel auparavant…

Qu’il s’agisse de défendre les Arméniens opprimés ou de se défendre lui-même, Sherman peine décidément à argumenter : ses tentatives sonnent aussi pathétiques aujourd’hui qu’hier.

Les rêves des milieux arméniens radicaux — dont Sherman était le fidèle porte-voix, relayant les thèses revanchistes de l’ANCA et de l’Assemblée arménienne d’Amérique — ont d’ailleurs été brutalement balayés par le président américain Donald Trump, qui a clairement désigné l’Azerbaïdjan comme un acteur essentiel dans la politique américaine au Caucase du Sud.

Et voilà que leur champion autoproclamé, désormais victime de sa propre “insolence numérique”, se retrouve complètement discrédité.

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