ISRAËL ET LE HAMAS PARVIENNENT À UN ACCORD SUR LA PREMIÈRE PHASE DU PLAN TRUMP

Paris / La Gazette
Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi qu’un accord avait été conclu entre l’État d’Israël et le mouvement palestinien Hamas, marquant selon lui une « avancée majeure » dans les efforts pour mettre fin à des mois de conflit dans la région de Gaza.
Dans une publication sur sa plateforme Truth Social, le président Trump a déclaré que l’accord « signifie que tous les otages seront libérés très bientôt », ajoutant que les forces israéliennes commenceront à se retirer vers une ligne prédéterminée à l’intérieur de Gaza, dans le cadre de cette première phase.
Trois Jours de Négociations à huis clos au Caire
L’accord est le fruit de trois jours de négociations intensives au Caire, où se sont réunis des représentants des États-Unis, de l’Égypte, du Qatar, d’Israël et du Hamas pour finaliser les premiers éléments du plan de paix.
Selon des sources proches du dossier, l’accord comporte plusieurs volets clés :
La libération immédiate des otages israéliens détenus à Gaza ;
Un retrait partiel des troupes israéliennes de certaines zones ;
Un échange de prisonniers entre l’État d’Israël et le Hamas.
Un Rôle Central des Médiateurs Internationaux
L’accord a été salué par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qui l’a qualifié d’« accomplissement historique » et a exprimé sa reconnaissance envers le président Donald Trump ainsi que les pays médiateurs. Le Premier ministre Netanyahou a précisé que l’accord serait soumis prochainement à l’approbation de son gouvernement.
Le porte-parole du Hamas, de son côté, a décrit l’accord comme « une étape vers la fin des combats », mettant en avant les dispositions relatives à l’accès humanitaire, à la libération des détenus et au retrait progressif des troupes.
Des sources diplomatiques ont indiqué que le gouvernement du Qatar et les autorités égyptiennes ont joué un rôle décisif pour rapprocher les positions des deux camps, tandis que les États-Unis, sous la direction du président Trump, ont fourni des garanties techniques et sécuritaires afin de soutenir la mise en œuvre de l’accord.
Les Étapes Suivantes
Malgré l’optimisme général, plusieurs analystes internationaux appellent à la prudence, soulignant que la mise en œuvre de l’accord demeure la partie la plus délicate. Le calendrier exact du retrait des troupes israéliennes et la structure de gouvernance post-conflit à Gaza restent encore flous.
Selon les premières informations, les Forces de défense israéliennes (FDI) devraient commencer à repositionner leurs unités dans les 24 heures suivant la signature, tandis que la libération du premier groupe d’otages pourrait intervenir dans un délai de 72 heures.
Le président Donald Trump a précisé qu’il ne s’agissait que de la première étape d’un plan de paix en 20 points, dont les prochaines phases aborderont la reconstruction, la coopération régionale en matière de sécurité, et la mise en place d’un nouveau cadre de gouvernance pour Gaza, supervisé par un conseil international.
« J’ai promis d’apporter la paix par la force », a déclaré le président Trump dans un bref communiqué. « Ce n’est que le début — mais c’est un début qui sauvera de nombreuses vies. »
Un Accord Historique, mais Fragile
Cet accord constitue la percée diplomatique la plus importante au Moyen-Orient depuis le retour du président Donald Trump à la Maison-Blanche. La présidence américaine a indiqué que le président Trump pourrait prochainement se rendre en Égypte pour soutenir les discussions relatives aux étapes suivantes du plan.
Les responsables américains ont souligné l’importance d’un respect strict des engagements de toutes les parties, ainsi que d’un acheminement rapide et sécurisé de l’aide humanitaire vers les populations civiles touchées.
Note: Cet accord ne concerne que la première phase du plan de paix proposé par l’administration Trump pour Gaza. Les observateurs internationaux avertissent que sa réussite dépendra d’une mise en œuvre rapide, transparente et coordonnée — un défi qui a souvent fait échouer les cessez-le-feu précédents dans la région.