NIKOL PACHINIAN SOULIGNE LA NECESSITE D’UNE NOUVELLE CONSTITUTION POUR RENFORCER LA LEGITIMITE INTERNE
Le 22 novembre, lors d’une réunion à huis clos avec l’élite politique, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a affirmé que le renforcement de la légitimité interne constituait une mission fondamentale qui devait se traduire par l’adoption d’une nouvelle Constitution. S’adressant aux fonctionnaires, il a réaffirmé le droit de l’Arménie à défendre son intégrité territoriale reconnue au niveau international et a insisté sur l’élargissement rapide des opportunités en matière d’acquisition d’armes, d’équipements et de technologies de défense. Selon lui, « les possibilités d’acquérir des armes, des équipements et d’accéder aux technologies de défense augmentent de manière exponentielle », ajoutant que le renforcement de la légitimité interne devait trouver sa place dans un nouveau cadre constitutionnel.
Le même jour, Nikol Pachinian a adressé un message de félicitations au Premier ministre du Liban, Nawaf Salam, à l’occasion de la Fête de l’indépendance du pays. Plus tard, il a expliqué pourquoi il privilégiait l’adoption d’une nouvelle Constitution plutôt qu’une simple révision constitutionnelle. Il a affirmé que cette démarche exprimait un nouveau contenu politique pour l’Arménie, forgeant une nouvelle conscience publique et une doctrine d’État inédite. Cette doctrine, a-t-il poursuivi, invite les citoyens à aimer l’État comme eux-mêmes, mais une telle idée resterait un slogan si elle n’était pas juridiquement encadrée et intégrée de manière organique à l’individu.
Pachinian a ajouté que l’un des objectifs centraux de la nouvelle Constitution était de garantir qu’elle puisse, « pour ainsi dire, offrir une meilleure aérodynamique au mouvement de l’État ». Il a insisté sur l’importance d’organiser le référendum constitutionnel après les élections législatives de 2026, afin que les forces politiques puissent présenter leurs positions au public et que la vision de la formation victorieuse soit déterminante dans la rédaction du futur texte constitutionnel.