Lagazette

LE PRÉSIDENT AZÉRI ILHAM ALIYEV PROMET UN AVENIR BIEN MEILLEUR AUX ARMÉNIENS DU KARABAKH

10 Mars 2023 22:36 (UTC+01:00)
LE PRÉSIDENT AZÉRI ILHAM ALIYEV PROMET UN AVENIR BIEN MEILLEUR AUX ARMÉNIENS DU KARABAKH
LE PRÉSIDENT AZÉRI ILHAM ALIYEV PROMET UN AVENIR BIEN MEILLEUR AUX ARMÉNIENS DU KARABAKH

Paris / La Gazette

Le Président Ilham Aliyev s'est récemment exprimé sur l'avenir des Arméniens vivant dans la région azerbaïdjanaise du Karabakh.

Le Président Aliyev a déclaré que les Arméniens font partie de la société azerbaïdjanaise tolérante sur le plan ethnique et religieux, au même titre que d'autres minorités ethniques, dont les droits sont protégés par la constitution du pays.

« En ce qui concerne la minorité arménienne en Azerbaïdjan, l'Azerbaïdjan est un pays multiconfessionnel et multiethnique. Les droits des minorités en Azerbaïdjan sont protégés par notre constitution. Et quiconque connaît la situation réelle en Azerbaïdjan peut dire que l'Azerbaïdjan est un pays avec un haut niveau de tolérance religieuse et ethnique, où les représentants de différents groupes ethniques, de différentes confessions vivent en paix et dans la dignité », a souligné M. Aliyev dans son allocution lors de la cérémonie d'ouverture de la 10e édition du Forum global de Bakou sur le thème « Le monde d’aujourd'hui : Défis et Espoirs ».

Selon le Président Aliyev, les Arméniens vivant dans la région du Karabakh, en tant que citoyens de l'Azerbaïdjan, bénéficieront de la même tolérance et de la même paix que les autres groupes ethniques.

« Je suis certain que la vie des Arméniens qui vivent dans la région azerbaïdjanaise du Karabakh sera bien meilleure qu'à l'époque de l'occupation », a assuré le dirigeant azéri, tout en ajoutant que « chaque conflit a sa propre histoire, sa propre dynamique et sa propre fin, mais l'important est que les différends entre les pays soient résolus sur la base du droit international, l'intégrité territoriale et la souveraineté ne peuvent être modifiées par la force ».

Le président azerbaïdjanais est convaincu qu'il n'existe aucun obstacle à l'instauration de la paix entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, ce qui a été clairement démontré en octobre dernier par l'accord entre les deux pays concernant le respect de l'intégrité souveraine et territoriale de l'autre.

« Juste après la fin de la guerre en novembre 2020, nous avons lancé une initiative pour entamer des négociations pacifiques et présenté les fameux cinq principes, qui pourraient servir de base à un accord de paix avec l'Arménie », a évoqué M. Aliyev.

« Nous espérons que les acteurs internationaux, qui tentent de faciliter les choses, persuaderont l'Arménie de ne pas laisser passer cette chance. »

Le Président Aliyev a martelé qu'en raison de l'agression contre l'Azerbaïdjan, l'Arménie a perdu sa chance de devenir un État indépendant et de construire son avenir, car elle est devenue totalement dépendante, une sorte de colonie d'un autre pays, et peut-être maintenant d'autres pays. Aujourd'hui, Erevan a la possibilité de se comporter en véritable voisin, a-t-il renchéri.

Selon M. Aliyev, l'Azerbaïdjan ne veut pas d'une autre guerre.

L'Arménie et l'Azerbaïdjan sont depuis longtemps en désaccord au sujet de la région du Karabakh. Après la dissolution de l'Union soviétique en 1991, l'Arménie a lancé une campagne militaire contre l'Azerbaïdjan qui a duré jusqu'à ce qu'un accord de cessez-le-feu soit conclu en 1994. En conséquence, les séparatistes arméniens ont occupé 20 % des territoires internationalement reconnus de l'Azerbaïdjan. Plus de 30 000 Azerbaïdjanais ont été tués et un million d'entre eux ont été expulsés de ces terres dans le cadre d'une campagne brutale de nettoyage ethnique menée par l'Arménie.

Le 27 septembre 2020, le conflit entre les deux pays, vieux de plusieurs décennies, s'est aggravé après que les forces arméniennes déployées dans les territoires azerbaïdjanais autrefois occupés ont bombardé des positions militaires et des installations civiles de l'Azerbaïdjan. Au cours des opérations de contre-attaque, les forces azerbaïdjanaises ont libéré plus de 300 localités, dont les villes de Djabraïl, Fuzouli, Zanguilan, Goubadli et Choucha. La guerre s'est terminée par une déclaration signée le 10 novembre 2020, en vertu de laquelle l'Arménie a restitué à l'Azerbaïdjan les districts anciennement occupés d'Aghdam, de Kalbadjar et de Latchine.

Peu après la guerre, les autorités azerbaïdjanaises se sont déclarées prêtes et déterminées à entamer des négociations avec l'Arménie afin d'instaurer la paix tant attendue dans la région.

Cependant, le processus a subi des revers majeurs en raison des exigences de l'Arménie, y compris les « droits et sécurité » de près de 25 000 Arméniens vivant dans la région du Karabakh, et en évitant de remplir ses obligations en vertu de la déclaration trilatérale, telles que le retrait de ses formations armées des territoires azerbaïdjanais.

Une petite avancée a été réalisée récemment lors d'une réunion entre les responsables azerbaïdjanais et les représentants des Arméniens ethniques résidant dans la région du Karabakh. La réunion s'est tenue au siège de la mission temporaire russe de maintien de la paix, situé dans la ville de Khojaly, le 1er mars.

Selon les médias, au cours de la réunion, des discussions préliminaires ont eu lieu sur la réintégration des résidents arméniens de la région du Karabakh dans la société azerbaïdjanaise, conformément à la Constitution et aux lois de l'Azerbaïdjan. Les participants à la réunion ont convenu de poursuivre les contacts pour de nouvelles discussions.

Cependant, le processus a été interrompu quelques jours plus tard, le 5 mars, lorsque des membres de groupes armées arméniennes ont provoqué un incident dans la région du Karabakh, entraînant une fusillade mortelle avec des militaires azerbaïdjanais.

Crédit photo: President.az

Loading...
L'info de A à Z Voir Plus