La présidente en exercice de l'OSCE salue la libération des militaires arméniens par l'Azerbaïdjan
Paris / Lagazetteaz
La présidente en exercice de l'OSCE et ministre suédoise des Affaires étrangères, Mme Ann Linde, a salué la libération des militaires arméniens par l'Azerbaïdjan. À cet égard, Mme Linde a publié une publication sur son compte Twitter.
Notons que trois militaires arméniens, désarmés dans la région du Haut-Karabagh après la signature de la déclaration trilatérale le 10 novembre 2020 [sur le cessez-le-feu et la cessation de toutes les hostilités dans la région du Haut-Karabagh], ont été libérés conformément à la politique d'humanisme du Président azerbaïdjanais Ilham Aliyev le 4 mai 2021.
Ainsi, Robert Vardanyan, Samvel Shukhyan et Seyran Tamrazyan ont été libérés.
Bien que l'enquête ait confirmé qu'il s'agissait de militaires arméniens, leur implication dans des activités criminelles, notamment des opérations ayant entraîné la mort ou la blessure de militaires ou de civils azerbaïdjanais, n'a pas été révélée.
Ce qui est regrettable, c'est que l'Arménie ne réagit pas de la même manière à la politique de haut humanisme démontrée par l'Azerbaïdjan.
L'Arménie n'a pas encore remis à l'Azerbaïdjan les cartes des champs de mines dans la région du Haut-Karabagh, et les mines qu'elle a dispersées font des morts et des blessés parmi les civils et les militaires.
Aussi, l'Arménie ne fournit pas non plus d'informations sur les plus de 4 000 citoyens azerbaïdjanais qui ont été portés disparus pendant la première guerre du Karabagh. La plupart d'entre eux ont été tués et enterrés dans des fosses communes. L'une de ces sépultures a été découverte dans le village de Bashlibel, dans le district azerbaïdjanais de Kelbadjar, précédemment libéré de l'occupation arménienne.
Dans le même temps, l'Arménie ne fournit aucune information sur les citoyens azerbaïdjanais qui ont été retenus en captivité pendant la première guerre du Karabagh.
Le fait qu'ils étaient en vie avait été confirmé par les représentants du Comité international de la Croix-Rouge, qui avaient correspondu avec eux. Peut-être ces personnes ont-elles été torturées et sauvagement tuées. Néanmoins, Erevan refuse de fournir toute information à leur sujet.
