UN “CORRIDOR VERT” POUR ACCÉLÉRER LE TRANSIT AU KAZAKHSTAN
Paris / La Gazette
Le Kazakhstan élabore une étude de faisabilité pour un projet de construction d’une autoroute le long du corridor de transport international transcaspien (TITR), a déclaré le vice-ministre kazakh des Transports, Maksat Kaliakparov, lors d’une conférence de presse faisant suite à une réunion gouvernementale.
Il a ajouté qu’il est également prévu d’élargir le corridor de transport Europe occidentale–Chine occidentale afin d’en augmenter la capacité. Le projet sera mis en œuvre en coordination avec les pays voisins pour éviter les goulets d’étranglement sur leur territoire. Tous les travaux sont réalisés dans le cadre d’une approche stratégique unifiée.
En outre, Kaliakparov a indiqué que, pour faciliter le travail des transporteurs, un corridor « vert » pour le dédouanement des cargaisons en transit devrait être introduit aux postes-frontières du Kazakhstan, ce qui simplifiera considérablement les procédures. Dans le cadre de cette initiative, tous les points de contrôle font actuellement l’objet d’une modernisation.
« En ce qui concerne la détermination des axes de construction routière, nous constatons aujourd’hui une croissance significative du trafic de transit – en moyenne 30 à 35 % par an. Afin d’assurer son bon fonctionnement, nous développons une stratégie routière à grande échelle, planifiée par étapes jusqu’en 2030, 2035 et 2040. Les travaux sont en cours pour identifier les itinéraires de transit et de transport les plus prometteurs à développer en priorité », a indiqué Kaliakparov.
Selon lui, un cadre de transport sera mis en place pour garantir les capacités de transit du pays.
Le corridor de transport international transcaspien (TITR), ou Corridor du Milieu, est une route commerciale multimodale reliant la Chine et l’Asie du Sud-Est à l’Europe via l’Asie centrale, la mer Caspienne, le Caucase et la Türkiye. Il constitue une alternative clé aux routes passant par la Russie, en particulier depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022 et les sanctions qui ont suivi. Le corridor connaît une augmentation importante du trafic de marchandises et implique des projets d’infrastructure dans ses pays membres, dont le Kazakhstan, l’Azerbaïdjan, la Géorgie et la Türkiye.
