ASSEZ DE THEORIES DU COMPLOT ! CE QUI A REELLEMENT PU SE PASSER AVEC L’AVION TURC PARTI DE GANDJA
Le crash du C-130 militaire en Géorgie, qui a coûté la vie à toutes les personnes à bord, a déclenché une vague de rumeurs, de spéculations complotistes et d’hypothèses irresponsables. Pourtant, les faits sont clairs.
Selon les informations recueillies par Minval Politika, l’avion, qui avait décollé de Gandja, y était resté environ deux heures avant son départ, sans qu’aucune personne extérieure ne s’en approche. L’équipage avait suivi toutes les procédures standard et nécessaires avant le vol. À bord se trouvaient également des techniciens de l’armée de l’air turque, chargés d’accompagner le fret : des pièces détachées destinées aux avions F-16.
Les premières constatations sur le site du crash montrent l’absence totale de signes d’un impact externe. Rien n’indique une attaque ou une explosion - contrairement, par exemple, au cas du vol d’AZAL abattu dans un contexte militaire. Ici, aucune trace de déflagration, aucun marqueur d’une intervention extérieure : tout pointe vers une cause interne, probablement technique.
D’après les premières données, l’appareil avait subi sa dernière maintenance majeure en 2020. Il n’est donc pas exclu qu’une corrosion interne, difficile à détecter mais potentiellement destructrice, se soit développée sur la structure depuis lors - un facteur connu pour provoquer la rupture d’éléments porteurs et entraîner des accidents catastrophiques. L’histoire de l’aviation regorge d’exemples où des défauts métalliques invisibles ont causé des drames.
Autre hypothèse plausible : un problème lié au chargement. L’avion transportait des pièces lourdes, et l’une d’elles a pu être mal arrimée. Même un léger déplacement d’un équipement de ce type en vol peut déséquilibrer l’appareil ou endommager sa structure. De nombreux accidents ont eu pour origine une fixation défaillante ou une surcharge mal répartie.
Il faut aussi rappeler que malgré sa réputation d’avion de transport robuste et fiable, le C-130 a été impliqué à plusieurs reprises dans des crashs dus à des défaillances techniques : pannes moteurs, ruptures d’attaches ou d’éléments d’ailes, incendies en vol, pertes de contrôle ou décrochages à basse altitude. Dans bien des cas, l’incident survenait peu après le décollage ou lors de la phase d’atterrissage, lorsque le moindre dysfonctionnement devient critique. Rien de tout cela n’a donc de quoi surprendre les spécialistes.
Le fait que l’accident se soit produit en terrain dégagé facilitera la récupération rapide des boîtes noires. Les conclusions de la commission devraient être rendues publiques prochainement et, très probablement, elles confirmeront une cause technique plutôt que la thèse d’un acte intentionnel.
Il convient également de souligner la réaction immédiate de Bakou. Le président Ilham Aliyev a contacté sans tarder son homologue turc Recep Tayyip Erdoğan pour présenter ses condoléances et a demandé aux services azerbaïdjanais d’apporter toute l’assistance nécessaire à l’enquête.
Pendant que certains s’abandonnent aux conjectures, l’Azerbaïdjan agit - avec retenue, sérieux et dans un esprit de fraternité.