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Le tweet pro-arménien d'un journaliste français remet en question son impartialité

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Le tweet pro-arménien d'un journaliste français remet en question son impartialité

15 Septembre 2021 09:50 (UTC+01:00)
Le tweet pro-arménien d'un journaliste français remet en question son impartialité
Le tweet pro-arménien d'un journaliste français remet en question son impartialité

Texte par Vafa Ismayilova, Azernews

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L'idée d'impartialité consiste à traiter les différents points de vue de manière équitable et sans favoritisme. Selon certaines exigences de base de l'impartialité, dans leurs reportages, les journalistes doivent être exempts de racisme, de sexisme et de préjugés à l'égard de groupes religieux, nationaux ou ethniques particuliers.

Cependant, un récent tweet de Jean-Christophe Buisson, du Figaro Magazine, soulève de sérieux doutes quant à l'impartialité de ce journaliste.

Étant originaire de France, pays qui a reconnu internationalement l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan, Buisson établit des parallèles tout à fait partiaux et injustes entre les membres du mouvement de talibans et les Azerbaïdjanais ou les Turcs.

Une comparaison biaisée

Le journaliste compare la destruction du mausolée d'Ahmad Shah Massoud par les talibans dans la province afghane de Panjshir aux « monuments, pierres tombales et khatchkars détruits par les Turcs et les Azerbaïdjanais en Artsakh ».

En attendant, il n'admet pas la vérité historique sur le Karabagh.

Il convient de rappeler à Buisson que l'ensemble de la communauté mondiale et des organisations internationales ne reconnaissent pas l'« Artsakh », car ce terme n'existe pas dans le droit international.

Il n'y a que le Karabagh, territoire historique de l'Azerbaïdjan, que l'Arménie a maintenu sous son occupation pendant environ 30 ans et auquel elle a infligé des dommages colossaux se chiffrant en milliards de dollars.

Si l'on compare les destructions causées par les talibans avec le vandalisme de l'Arménie pendant 30 ans, il est indéniable que les dévastations et les dommages causés par cette dernière à l'Azerbaïdjan dépassent toutes les limites.

Les intérêts pro-arméniens

Il est assez étrange qu'un journaliste chevronné d'un magazine mondialement connu n'ait pas vu la vérité sur les souffrances des Azerbaïdjanais alors que toutes les informations sont facilement accessibles à l'ère des technologies modernes.

Guidé par des partis pris et des préjugés, le rédacteur en chef adjoint du Figaro Magazine poursuit manifestement les intérêts du lobby arménien.

Ainsi, cela signifie-t-il que Le Figaro Magazine, qui se considère comme libre et démocratique, va à l'encontre de ses propres principes. Le tweet partagé par le journaliste en question fait porter la responsabilité non seulement sur lui, mais aussi sur le magazine.

Il est important de noter que l'ampleur des destructions dans les territoires azerbaïdjanais autrefois occupés suggère une haine et une animosité profondes envers les Azerbaïdjanais, de nombreux experts qualifiant ces destructions massives de génocide.

Les dommages causés par l'Arménie

L'agression et l'occupation illégale de l'Arménie ont causé des dommages irréparables au patrimoine culturel de l'Azerbaïdjan, qui comprend des milliers de valeurs culturelles, notamment des monuments d'importance mondiale et nationale, des mosquées, des temples, des mausolées, des musées, des galeries d'art, des sites de fouilles archéologiques, des bibliothèques et des manuscrits rares.

Soixante-quatre des 67 mosquées et sites religieux islamiques ont été détruits, fortement endommagés et profanés.

Plus de 900 cimetières ont été détruits et vandalisés. Des preuves de « fouilles archéologiques » illégales et de prétendus « travaux de restauration » ont été découvertes sur les territoires azerbaïdjanais libérés, confirmant les rapports précédents sur les tentatives de l'Arménie de cacher et de falsifier des preuves culturelles, historiques et scientifiques, indique une lettre officielle adressée par l'Azerbaïdjan à l'ONU.

La lettre ajoute qu'un atelier moderne de production d'« anciens » khatchkars - pierres de croix arméniennes - a été découvert dans la région azerbaïdjanaise libérée de Kelbadjar.

« Ces khatchkars ont été oxydés et du vinaigre a été utilisé dans le processus de vieillissement artificiel, puis ils ont été enterrés comme "preuve indiscutable" des "racines arméniennes séculaires" dans cette région », lit-on dans la lettre.

Le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères a déclaré que des centaines d'institutions culturelles, 927 bibliothèques avec un fonds de 4,6 millions de livres, 22 musées et succursales de musées avec plus de 100 000 objets exposés, 4 galeries d'art, 8 parcs culturels et récréatifs, ainsi que l'un des plus anciens établissements humain du monde dans la région de Fuzouli - la grotte d'Azykh, la Réserve historico-architecturale d'État de Choucha - ont été victimes du vandalisme arménien.

Occupée par les forces arméniennes en 1993, la région d’Aghdam est connue comme l'Hiroshima du Caucase en raison de l’ampleur de la destruction causée pendant les trois décennies d'occupation arménienne.

En 2020, à la suite des attaques délibérées de missiles menées par l'Arménie sur les villes azerbaïdjanaises situées en dehors de la zone de conflit (Gandja, Barda, Tartar et autres), 100 civils azerbaïdjanais, dont 12 enfants, ont été tués et plus de 400 autres ont été blessés. Les organisations internationales de défense des droits humains Amnesty International et Human Rights Watch ont également vérifié l'utilisation par l'Arménie de bombes à fragmentation et de roquettes interdites dans ses attaques contre les villes azerbaïdjanaises.

L'Arménie a gravement endommagé l'écosystème, la faune et la flore et les ressources naturelles du Karabagh libéré et de ses environs.

Cette liste peut être allongée car l'agression arménienne a infligé d'effroyables souffrances aux Azerbaïdjanais.

Il semble que le journaliste du Figaro Magazine ait préféré rester silencieux devant tous ces faits durs et indéniables, choisissant les intérêts des groupes de pression arméniens.

Le multiculturalisme en Azerbaïdjan

L'Azerbaïdjan a toujours été un pays laïque. Il y a des synagogues, des mosquées, des églises et même des temples d'adorateurs du feu dans chaque coin de l'Azerbaïdjan, dans la Patrie de différents peuples et religions. Car le développement historique, la situation géographique et la composition ethnique ont déterminé la diversité religieuse du pays.

L'Azerbaïdjan est attaché à ses valeurs multiculturelles et à la préservation des monuments religieux, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays.

Pour la première fois dans l'histoire, l'Azerbaïdjan, pays à majorité musulmane, a contribué à la restauration d'un monument chrétien. Comme au Vatican, dans la même France et dans d'autres pays.

L'Azerbaïdjan a assuré la restauration des catacombes des Saints-Pierre-et-Marcellin et Sébastien au Vatican. Il a également apporté un soutien financier à la rénovation de la Cathédrale de Notre-Dame en France. Tout cela signifie que l'Azerbaïdjan s'est toujours distingué par sa tolérance religieuse.

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