L'UE S'ACCORDE SUR LE DÉPLOIEMENT PROGRESSIF DU SYSTÈME D'ENTRÉE/SORTIE DE SCHENGEN
Paris / La Gazette
Le Conseil de l'Union européenne et le Parlement européen sont parvenus à un accord provisoire sur le lancement progressif du nouveau système d'entrée/sortie (EES), qui numérisera l'enregistrement des ressortissants de pays tiers entrant et sortant de l'espace Schengen.
« Grâce à cet accord, les États membres pourront déployer le nouveau système de gestion des frontières pour enregistrer l'entrée et la sortie de l'espace Schengen des ressortissants de pays tiers. C'est une bonne nouvelle qui soutiendra nos efforts pour assurer la sécurité de nos frontières », a éstimé Tomasz Siemoniak, ministre polonais de l'intérieur et de l'administration.
Le système EES recueillera les données des passeports, les empreintes digitales et les images faciales, ce qui permettra aux pays de l'UE d'accéder en temps réel aux données personnelles et à l'historique des déplacements des voyageurs de courte durée non ressortissants de l'UE. Le système vise à réduire les risques d'usurpation d'identité et de dépassement de séjour.
Pour faciliter la transition, les États membres mettront progressivement en place le système sur une période de six mois. Le déploiement initial exige qu'au moins 10 % des points de passage frontaliers utilisent le système EES au cours du premier mois, la collecte des données biométriques devenant obligatoire au bout de 60 jours. La mise en œuvre complète est prévue pour la fin de la période de transition.
L'apposition manuelle de tampons sur les passeports se poursuivra pendant la période de mise en œuvre. Dans des cas exceptionnels, tels que des temps d'attente excessifs, les États membres peuvent suspendre temporairement l'utilisation de l'EES.
Si le règlement permet un déploiement progressif, il ne fixe pas de date de lancement. Le début du déploiement sera déterminé par une décision distincte de la Commission européenne.
