La Géorgie va progressivement reprendre ses vols réguliers en novembre

Bakou / Lagazetteaz
Conformément à la décision du gouvernement géorgien, à partir du 1er novembre, les restrictions sur les vols réguliers directs dans plusieurs directions seront levées, a déclaré Natia Turnava, ministre géorgienne de l'Économie et du Développement durable.
La Géorgie a suspendu le trafic aérien dans toutes les directions à la mi-mars, lorsque l'Organisation mondiale de la Santé a déclaré que la propagation de l'infection à coronavirus (COVID19) était une pandémie. Depuis, seuls des vols spéciaux en provenance et à destination de la Géorgie ont été effectués, visant au rapatriement des citoyens géorgiens dans leur pays.
« Nous reprenons des vols réguliers par étapes. Et il s'agit de plusieurs destinations, y compris les destinations où il y avait des vols auparavant, mais avec des restrictions. Les destinations traditionnelles sont Munich, Paris, Riga. Ici, nous avons proposé aux compagnies qui desservent ces destinations d'augmenter la fréquence des vols », a déclaré Mme Turnava.
Le gouvernement a décidé de lever les restrictions sur sept vols réguliers directs de l'aéroport international de Tbilissi vers Doha, Varsovie, Athènes, Amsterdam, Vienne, Berlin et Milan à partir du mois prochain.
En ce qui concerne l'aéroport international de Kutaisi, les restrictions sont levées pour les destinations suivantes : Katowice, Vilnius, Dortmund.
La décision sur la fréquence des vols est prise par l'Agence de l'aviation civile en accord avec le Ministère de l'Économie de la Géorgie.
Selon Mme Turnava, la fréquence des vols dépend déjà des compagnies elles-mêmes et de leurs possibilités commerciales.
« Beaucoup d'entreprises traversent des moments difficiles, alors elles décident quand et avec quelle fréquence elles vont reprendre leurs activités. Cela dépend également de nos approches, car une deuxième vague a lieu dans le monde, en Europe et en Géorgie, et le nombre de personnes infectées augmente chaque jour. Sur cette base, tous les risques doivent être équilibrés », a noté la ministre géorgienne de l'Économie.