LE MINISTRE IRANIEN DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ENGAGE DES POURPARLERS POUR FACILITER L'ÉLECTION D'UN NOUVEAU PRÉSIDENT LIBANAIS
Paris / La Gazette
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a appelé les dirigeants libanais à conclure des accords qui ouvriront la voie à l'élection d'un nouveau président.
Le poste de président est resté vacant depuis la fin du mandat du président Michel Aoun en octobre 2022. L'impasse actuelle est due au fait que plusieurs partis chrétiens et le mouvement Hezbollah, soutenu par l'Iran, soutiennent différents candidats à la présidence.
Lors d'une réunion à Beyrouth le 1er septembre avec le président du Parlement libanais, Nabih Berri, M. Amir-Abdollahian, qui était arrivé au Liban en provenance de la capitale syrienne, a souligné l'importance cruciale de la stabilité et de la sécurité au Liban, non seulement pour l'Iran mais aussi pour l'ensemble de la région, comme l'a rapporté l'agence de presse iranienne Tasnim. Le ministre a souligné l'importance de l'élection d'un nouveau président et de la formation d'un gouvernement au Liban, en insistant sur le fait que cette question relève uniquement de la compétence de la nation libanaise et de ses dirigeants politiques.
En réponse, M. Berri a décrit la sélection d'un nouveau président comme une question d'une importance capitale pour le Liban et a indiqué qu'il s'efforçait de trouver un compromis entre les partis libanais sur cette question. Il a également exprimé sa confiance dans le fait que son pays pourrait rapidement faire face à sa situation économique critique une fois le nouveau président élu, et il a salué l'amélioration des relations entre l'Iran et l'Arabie saoudite, notant les bénéfices potentiels pour l'ensemble de la région.
Lors d'une réunion avec son homologue libanais, Abdullah Bouhabib, M. Amir-Abdollahian a affirmé que les sanctions américaines n'entraveraient pas les relations économiques entre l'Iran et le Liban, tout comme elles n'ont pas entravé la coopération de l'Iran avec l'Irak, la Turquie, le Pakistan, les pays d'Asie centrale ou le Caucase. Le ministre des Affaires étrangères a exprimé l'espoir que les propositions de l'Iran pour développer les liens économiques avec le Liban seraient prises en considération et que les entreprises iraniennes étaient prêtes à aider le Liban à résoudre ses problèmes d'électricité.
En réponse, M. Bouhabib a souligné les nombreuses opportunités de coopération entre les deux pays et a exprimé son optimisme quant à la formation d'un nouveau gouvernement au Liban, qui permettrait de renforcer les relations avec l'Iran dans divers domaines.
