VOICI LES 26 DÉPARTEMENTS EN FRANCE OÙ LA CANICULE SERA EXTRÊME CET ÉTÉ

Paris / La Gazette
Il y a quelques jours, le ministère de la Transition écologique a publié une carte des risques de sécheresse pour la saison estivale. Sur Twitter, il a indiqué que ces régions étaient “particulièrement vulnérables aux épisodes de canicule”. Il a assuré que son ministère “anticipait les risques” face à la hausse des températures.
Sur les 100 départements français, 26 sont en rouge, ce qui signifie qu’ils sont exposés à un risque “très probable” de manque d’eau au courant de l’année. 50 autres départements sont en orange (risque “probable”) et 24 en jaune (risque “possible”). Le sud de la France et l’Île-de-France sont les plus menacés par la sécheresse. La sécheresse touche aussi des territoires plus au nord, comme l’Île-de-France où quatre départements sont marqués en rouge : Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne.
Un déficit pluviométrique historique dans le sud Le littoral méditerranéen, de la Corse aux Pyrénées-Orientales, est en situation critique. Ces départements subissent depuis plusieurs mois un déficit pluviométrique exceptionnel qui a fait baisser le niveau des nappes phréatiques et des rivières. L’Occitanie est la région la plus touchée avec 11 départements sur 13 en alerte rouge. La vague de chaleur actuelle ne devrait pas aider.
Face à ce scénario alarmant, le ministre a appelé à “adopter des gestes éco-responsables pour économiser l’eau”. Il a également annoncé que des mesures de restriction seraient mises en place par les préfets si la situation ne s’améliorait pas. À ce jour, 16 départements ont déjà pris des arrêtés pour limiter l’usage de l’eau dans certains secteurs afin de la préserver.
Sans surprise, la sécheresse estivale est un phénomène qui s’accentue avec le réchauffement climatique. Selon Météo-France, la température moyenne en France a augmenté de 1,7°C depuis 1900, et les précipitations ont diminué de 7% depuis 1959. Ces tendances devraient se renforcer dans les prochaines années avec des impacts sur l’agriculture, la biodiversité et la santé humaine. Malgré tous les efforts qui seront menés, le ministre a confirmé que “l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des vagues de chaleur d’ici 2050 est inévitable”.