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L'AZERBAÏDJAN REJETTE FERMEMENT LA DÉCLARATION FAITE PAR LE COMMISSAIRE AUX DROITS DE L'HOMME DU CONSEIL DE L'EUROPE

29 Avril 2025 18:16 (UTC+01:00)

« Nous rejetons fermement la déclaration inacceptable, infondée et totalement partiale faite le 29 avril par le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Michael O’Flaherty, concernant des enquêtes menées en Azerbaïdjan, ainsi que les récentes décisions de justice », a indiqué Aïkhan Hadjizadé, porte-parole du ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères.

Il a qualifié la déclaration de nouvelle tentative ratée de s'ingérer dans les affaires intérieures et les processus judiciaires de l'Azerbaïdjan.

Selon Aïkhan Hadjizadé, conformément à la législation nationale et aux obligations internationales, les droits de l'homme et les libertés fondamentales sont garantis et pleinement respectés en République d'Azerbaïdjan. Ces droits et libertés sont protégés par les institutions judiciaires azerbaïdjanaises, qui opèrent indépendamment pour remplir leurs fonctions.

« La garantie de l'État de droit assurée par l'Azerbaïdjan sur ses territoires souverains n'accorde aucun privilège particulier à certaines personnes pour leurs activités professionnelles, ni ne les dispense de se conformer aux exigences des lois du pays. Des individus mentionnés dans la déclaration du Commissaire ont été accusés de violation flagrante des exigences de la législation pertinente, des enquêtes appropriées ont été menées dans le strict respect du Code de procédure pénale et leurs droits devant le tribunal ont été pleinement garantis.

Nous appelons le Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe à s'abstenir d'interférer dans les enquêtes en cours menées par des institutions judiciaires indépendantes en Azerbaïdjan, ainsi que de tenter d'exercer une pression inacceptable et à concentrer plutôt son attention sur les nombreux problèmes des droits de l'homme dans un certain nombre d'autres pays du Conseil de l'Europe, notamment l'islamophobie croissante, le traitement dégradant des migrants et des demandeurs d'asile, la persécution politique, les décès dans les prisons, la corruption dans les institutions européennes, etc. », a conclu le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la République d’Azerbaïdjan.

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