ERICSSON VA SUPPRIMER 8 500 EMPLOIS DANS LE CADRE DU PLUS GRAND LICENCIEMENT DE L'INDUSTRIE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS
Paris / La Gazette
Ericsson a annoncé vendredi qu'il allait supprimer environ 8 500 emplois dans le monde dans le cadre d'un programme de réduction des coûts, marquant ainsi le plus grand licenciement à frapper l'industrie des télécommunications.
Le fabricant suédois d'équipements de télécommunications rejoint les entreprises technologiques telles que Microsoft, Meta et Alphabet, qui ont licencié des milliers d'employés en invoquant les conditions économiques.
La plupart des licenciements seront effectués au cours du premier semestre 2023 et le reste en 2024, dans le but de rendre l'entreprise « plus efficace », a déclaré à l'Agence France-Presse (AFP) la porte-parole Jenny Hedelin, après l'annonce d'un plan d'économies à la fin de 2022.
L'équipementier télécoms suédois Ericsson a annoncé vendredi qu'il allait supprimer 8 500 emplois dans le monde dans le cadre d'un programme de réduction des coûts.
« La façon dont les réductions d'effectifs seront gérées différera en fonction des pratiques locales des pays », a écrit le PDG Borje Ekholm dans le mémo vu par Reuters.
« Dans plusieurs pays, les réductions d'effectifs ont déjà été communiquées cette semaine », a-t-il ajouté.
Lundi, l'entreprise, qui emploie plus de 105 000 personnes dans le monde, avait annoncé son intention de supprimer environ 1 400 emplois en Suède.
L'entreprise avait déclaré en décembre qu'elle réduirait ses coûts de 9 milliards de couronnes (880 millions de dollars) d'ici à la fin de 2023 en raison du ralentissement de la demande sur certains marchés, dont l'Amérique du Nord.
« Il est de notre devoir de supprimer ces coûts pour rester compétitif », a expliqué M. Ekholm dans le mémo. « Notre plus grand ennemi en ce moment est peut-être la complaisance ».
De nombreuses entreprises de télécommunications avaient renforcé leurs stocks au plus fort de la pandémie, ce qui entraîne aujourd'hui un ralentissement des commandes pour les fabricants d'équipements de télécommunications.
Le directeur financier d'Ericsson, Carl Mellander, avait précédemment déclaré à Reuters que les réductions de coûts impliqueraient une diminution du nombre de consultants, des biens immobiliers et des effectifs.
Le rival nordique Nokia n'a pas annoncé de plans de licenciement.
