« L’AZERBAÏDJAN EST MAGNIFIQUE ET LE PAYS LE PLUS SÛR OÙ J’AI VÉCU »

Paris / La Gazette
Une Néo-Zélandaise expatriée en Azerbaïdjan raconte dans le site “Stuff” son quotidien à Bakou, loin des clichés sur cette région du monde.
Professeure dans une école internationale, Lynsay Flowers a posé ses valises à Bakou il y a plus de huit ans, presque par hasard. “Je ne connaissais rien de cette région du monde, mais je voulais vivre dans une culture et un environnement totalement différents”, explique-t-elle au site Stuff. Des propos rapportés par le magazine Courrier International du 14 mars 2025.
« Bakou est une ville splendide et propre, et l'Azerbaïdjan est un pays magnifique. C'est la ville et le pays les plus sûrs où j'aie jamais vécu. Les Azerbaïdjanais sont très amicaux, serviables et hospitaliers » constate la Néo-Zélandaise qui contemple, depuis son appartement, au sixième étage d’un immeuble datant de l’époque soviétique, Icheri Sheher, la vieille ville médiévale, les façades hausmanniennes de la « ville blanche », les gratte-ciel ultramodernes, et les bords de la mer Caspienne. “Bakou est une ville fascinante”, qui « regorge de magnifiques parcs », affirme-t-elle.
Se déplacer est simple : le ticket de métro et de bus coûte 40 centimes, et les taxis Uber et Bolt sont très abordables. « Les Azerbaïdjanais adorent se promener avec leurs familles nombreuses dans le centre-ville et le long du parc-boulevard au bord de la mer Caspienne. Ces endroits sont toujours bondés de promeneurs. »
Très loin de clichés propagés en Europe, « L’Azerbaïdjan est une terre de culture. Partout, l'histoire, la littérature, l'art, le théâtre, la musique et la danse y sont célébrés. »
Les inconvénients ? “Les étés sont chauds et humides”, concède-t-elle, mais la montagne offre de belles opportunités de randonnées, ce que Lynsay affectionne particulièrement, d’autant que « de nombreuses agences proposent des hikings d'une journée ou d'un week-end ». Autrement, elle se régale des concerts et des ballets présentés en nombre à Bakou. Elle a également particulièrement aimé les volcans de boue et la visite de Lahij, un très joli village de montagne connu pour son travail du métal.
Mais pourquoi donc le Courrier International se croit-il obligé de mettre ainsi en garde ses lecteur : « le ministère français des Affaires étrangères déconseille de se rendre en Azerbaïdjan en raison d’« un risque d’arrestation, de détention arbitraire et de jugement inéquitable ». Le pays est en effet soumis à un régime autoritaire. Il a par ailleurs mené une guerre contre l’Arménie en 2020 et a à nouveau lancé un assaut militaire contre la région du Haut-Karabagh en septembre 2023 » ?
Alors que sur les deux français actuellement en détention, l’un a reconnu d’être fait piéger par des membres des services secrets français qui l’ont obligé à espionner pour leur compte, et l’autre a été arrêté pour avoir couvert de tags les rames du métro de Bakou, deux délits qui, ailleurs n’auraient pas bénéficié d’un traitement moins sévère. Quant à la guerre entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, c’est bien cette dernière qui a envahi le territoire azerbaïdjanais en 1993 . Les conflits de 2020 et 2023 ont été simplement une opération de libération après une occupation arménienne de presque 30 ans.
Propagande, quand tu nous tient…