L'AZERBAÏDJAN ENCOURAGE LES PAYS PARTICIPANT AUX NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT À ALIGNER LEURS PLANS NATIONAUX SUR LES OBJECTIFS DE L'ONU

Paris / La Gazette
L'Azerbaïdjan, qui a accueilli le Sommet climatique de l'ONU de l'année dernière (COP29), présentera son plan d'action climatique d'ici septembre après que l'ONU a accordé une prolongation à la plupart des États membres.
Le ministre de l'Écologie de l'Azerbaïdjan, Mukhtar Babayev, qui a été président de la COP29, a souligné dans une interview accordée à l'agence Reuters que son pays producteur de pétrole progresse dans sa transition vers l'énergie verte.
L'Azerbaïdjan a déclaré qu'il utiliserait sa présidence des négociations annuelles de l'ONU pour donner l'exemple et inciter les pays à soumettre des plans climatiques nationaux conformes à l'objectif de l'ONU de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius. La présidence des négociations de l'ONU sera remise au Brésil, qui accueillera la prochaine conférence climatique en novembre.
L'Accord de Paris, un accord climatique international signé par presque 200 pays, exige que tous les États soumettent des Contributions Déterminées au niveau National (CDN), ou plans d'action climatique, décrivant des politiques ou des mesures pour réduire les émissions et les mettre à jour tous les quelques années.
Seules 19 pays ont respecté la date limite de soumission initiale de février cette année, l'Azerbaïdjan étant parmi ceux-ci. Cette situation a incité l'ONU à prolonger le délai jusqu'en septembre.
Commentant cette circonstance, le ministre Babayev a indiqué à la publication qu'il était « rès facile de déclarer quelque chose », suggérant que certains pays avaient peut-être retardé la soumission de leurs CDN en raison de la nécessité de préparations supplémentaires.
Il a affirmé que l'Azerbaïdjan développe un programme complet pour la transition vers une économie à faible émission de carbone, ce qui implique de travailler vers l'objectif de produire 30 % de son électricité à partir de sources renouvelables d'ici 2030, d'élargir sa capacité en énergie solaire et d'exporter l'énergie éolienne de la mer Caspienne vers les consommateurs de l'UE.
« Pour nous, il est très important de démontrer comment le pays avec une grande histoire pétrolière et gazière [a] maintenant orienté son économie vers les énergies vertes », a-t-il poursuivi.