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TAIWAN NE RECULERA PAS FACE AUX MENACES, AFFIRME WILLIAM LAI LORS DE SON DÉPLACEMENT AUX ÉTATS-UNIS

16 Août 2023 23:53 (UTC+01:00)
TAIWAN NE RECULERA PAS FACE AUX MENACES, AFFIRME WILLIAM LAI LORS DE SON DÉPLACEMENT AUX ÉTATS-UNIS
TAIWAN NE RECULERA PAS FACE AUX MENACES, AFFIRME WILLIAM LAI LORS DE SON DÉPLACEMENT AUX ÉTATS-UNIS

Paris / La Gazette

Le vice-président de Taïwan a martelé que l'île autonome ne reculerait pas devant les menaces autoritaires après que la Chine a promis de prendre des « mesures vigoureuses et résolues » à la suite de son escale aux États-Unis.

William Lai a fait ces commentaires lors d'un déjeuner avec ses partisans à New York dimanche.

M. Lai, qui est également le favori pour devenir le prochain président de Taïwan lors des élections de janvier, se trouve aux États-Unis pour ce qui est officiellement une escale de transit sur son chemin vers le Paraguay pour l'investiture de son nouveau président. Le Paraguay est l'un des 13 pays à entretenir des liens officiels avec l'île revendiquée par la Chine.

Taïwan et les États-Unis affirment que ces escales, dont une à San Francisco sur le chemin du retour, sont de routine, mais la Chine les a dénoncées et a qualifié M. Lai de « fauteur de troubles » séparatiste.

M. Lai a déclaré à ses partisans que « si Taïwan est en sécurité, le monde est en sécurité, si le détroit de Taïwan est en paix, le monde est en paix », selon le bureau présidentiel de Taïwan.

« Quelle que soit l'ampleur de la menace autoritaire qui pèse sur Taïwan, nous n'aurons absolument pas peur et nous ne reculerons pas, nous défendrons les valeurs de la démocratie et de la liberté », a-t-il clamé.

La Chine considère Taïwan comme sa plus importante affaire diplomatique et la question est une source constante de friction entre Pékin et Washington, qui est le principal bailleur de fonds international et fournisseur d'armes de l'île.

La Chine n'apprécie pas particulièrement M. Lai, qui s'est précédemment décrit comme un « travailleur pratique pour l'indépendance de Taïwan », une ligne rouge pour Pékin, qui n'a jamais renoncé à l'usage de la force pour placer l'île sous son contrôle.

M. Lai, qui s'est engagé à maintenir la paix et le statu quo, a réaffirmé à New York qu'il était « tout à fait disposé » à discuter avec la Chine et à rechercher la paix et la stabilité sur la base des principes fondamentaux de la dignité et de la parité.

M. Lai a toutefois réitéré qu'il protégerait la souveraineté de Taïwan, que seul le peuple taïwanais pouvait décider de son avenir et que la République de Chine - le nom officiel de Taïwan - et la République populaire de Chine n'étaient « pas subordonnées l'une à l'autre ».

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